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Le favoritisme et la politique des privilèges suivis par la direction du Polisario, durant des années, ne pouvaient avoir d'autres conséquences. L'avenir promet plusieurs surprises. Certes, Alger entend en atténuer la portée, mais les faits sont imparables. La rencontre à Washington, entre Mohamed Abdelaziz et Ahmed Boukhari ne les a pas empêchés d'échanger les insultes. La tempête qui souffle, en effet, actuellement dans les rangs du Polisario a fait plier l’échine de la diplomatie algérienne. Celle-ci devrait faire face aux appels de tous bords au recensement des populations sahraouies des camps de Tindouf.
Plusieurs diplomaties de pays amis et sympathisants n'ont pas hésité à dénoncer le gangstérisme sévissant aux camps de Tindouf. L'implication de membres du Polisario dans le terrorisme dans la région, tel Omar Sahraoui, donne la preuve irréfutable de la réalité de cette entité sans avenir. Ainsi, il fallait uniquement un peu de temps pour que le monde entier se rende à l’évidence et témoigne du caractère anachronique de cette entité et de l’aspect non viable de son « Etat » chimérique. Al Mouradia a beau insuffler vie dans ce corps artificiel, à travers l'argent du gaz, la crise a déjà gangrené ses parties désarticulées depuis longtemps. Des voix algériennes commencent, elles aussi, à s'élever contre le fardeau que représente le Polisario dans le budget général de l'Etat. En tout état de cause, les fumées qui se dégagent de l'incendie s'emparant des camps de Tindouf atteignent, en dépit du black-out imposé par Alger, les provinces du Sud. Pour l'heure, les généraux d'Alger n'écartent pas la thérapie du choc, pour éviter le naufrage de ce navire. La demande du Maroc de recenser les Sahraouis devrait prendre une tournure diplomatique et médiatique, afin de sensibiliser davantage la communauté internationale.