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Thomas Bach hérite d’une entreprise olympique aux anneaux redorés par Jacques Rogge

Jeudi 12 Septembre 2013

Thomas Bach hérite d’une entreprise olympique aux anneaux redorés par Jacques Rogge
Le Comité international olympique (CIO) a choisi mardi l’Allemand Thomas Bach comme nouveau patron, avec lequel il va entrer dans une nouvelle ère après douze ans de présidence de Jacques Rogge. A 59 ans, le président du Comité olympique allemand accède ainsi pour un premier mandat de huit ans à la fonction suprême du mouvement sportif, qu’il convoitait en coulisses depuis des années.
Sans surprise, les membres du CIO ont confié au champion olympique de fleuret par équipes aux Jeux de Montréal en 1976, les clés de la maison aux cinq anneaux, fondée il y a 119 ans par le baron Pierre de Coubertin, et ce sans nuance. Malgré six candidats en lice, le conclave olympique n’a eu besoin que de deux tours de scrutin pour faire apparaître la fumée blanche.
Une heure plus tard, sous l’hymne olympique, Jacques Rogge, tout sourire, venait décacheter l’enveloppe recelant le nom de son successeur.
Thomas Bach peut mesurer sa popularité au sein de l’instance. Sur plus de 90 votants, il a obtenu une majorité suffisante de 49 voix au second tour, tandis que le banquier portoricain Richard Carrion, le M. Finances du CIO, en totalisait 29. Les quatre autres prétendants, le Singapourien Ng Ser Miang, le Suisse Denis Oswald, l’Ukrainien Sergueï Bubka, et le Taïwanais Ching-Kuo Wu - le premier mis hors-jeu -, ont ramassé les miettes.
Avec l’avocat d’affaires, qui était jusqu’à mardi vice-président du CIO, ce ne sera pas la révolution mais un changement de philosophie sous les anneaux olympiques. Contrairement à Jacques Rogge, l’ancien skippeur belge qui avait pris la barre d’une institution au bord de l’explosion après le scandale de corruption de Salt Lake City, des lendemains bien plus tranquilles attendent Thomas Bach. En effet, il hérite d’une institution redorée, tant sur le plan de la crédibilité que dans le domaine financier, dont il maîtrise quasiment chaque recoin pour y avoir frayé depuis plus de vingt ans.


AFP

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