-
Mise à jour de la Botola
-
Mondial-2024 de futsal: Les Lions de l’Atlas poursuivent leur progression
-
Etape de Rabat du Morocco Royal Tour de saut d'obstacles : L’équipe saoudienne remporte la Coupe des nations
-
Salon du cheval d'El Jadida: Un évènement incontournable dédié à la promotion de la filière équine et la valorisation du patrimoine immatériel
-
Mondial-2024 de futsal. Hicham Dguig: Nous avons confirmé notre rang mondial
"Les problèmes de la Fifa ne passeront pas seulement avec l'élection d'un nouveau président", a-t-il déclaré au lendemain de l'annonce de la candidature du Français Michel Platini à la présidence de la Fifa.
"Il faut qu'il y ait des réformes dans les structures et améliorer la transparence", a ajouté le président du CIO, dont la 128e session a débuté vendredi à Kuala Lumpur.
M. Bach avait pris la parole en mai dernier à Zurich à la veille de la réélection de Joseph "Sepp" Blatter pour un 5e mandat à la présidence de la Fifa. M. Blatter, président depuis 1998, avait annoncé sa démission quelques jours plus tard, alors que sept dirigeants ou ex-dirigeants de la Fifa avaient été arrêtés à Zurich à la demande des autorités américaines.
Interrogé sur la candidature de Michel Platini à la présidence de la Fifa lors de l'élection programmée le 26 février prochain, M. Bach a répondu qu'il ne faisait "pas de commentaire sur l'élection dans une fédération internationale".
"Maintenant, il reste quelques mois (avant l'élection), ce n'est pas à moi de juger le candidat pour la présidence de la Fifa", a-t-il ajouté.
Sans citer directement la Fifa mais dans une référence directe, M. Bach a évoqué jeudi, dans son discours d'ouverture de la 128e session du CIO, "les temps difficiles" que traverse le sport, "comme le montrent des événements récents dans d'autres organisations sportives".
"Les gens demandent aujourd'hui plus de transparence et des actes concrets où s'incarnent nos valeurs et notre responsabilité (...) Nous savons de par notre histoire combien il faut de temps pour retrouver la crédibilité, et que mettre en oeuvre des mesures de bonne gouvernance et de transparence ne se fait pas en une nuit", a-t-il ajouté.
Faisant référence aux réformes engagées après le scandale de corruption autour de la candidature de Salt Lake City, qui avait secoué le CIO en 1999, M. Bach a ajouté que "le CIO a déjà engagé d'importants efforts il y a 15 ans pour renforcer sa gouvernance et sa transparence". "Imposer des changements comme la limitation du cumul des mandats ou la limite d'âge n'a pas été aisé. Mais nous voyons clairement aujourd'hui à quel point ces réformes ont été vitales pour notre organisation", a-t-il souligné. Membre du CIO en vertu de sa fonction de président de la Fifa, M. Blatter, 79 ans, n'a pas fait le déplacement à Kuala Lumpur, où le CIO devait élire vendredi la ville hôte des Jeux olympiques d'hiver 2022, pour lesquels postulent Pékin et l'ex-capitale du Kazakhstan, Almaty.