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En effet, le conseil de gouvernement a approuvé jeudi neuf projets de décret relatifs à l'application des dispositions de la loi 05-52 portant Code de la route, qui ont été présentés par le ministre de l'Equipement et des Transports, Karim Ghellab. Ces projets de décret concernent le permis de conduire, le stationnement des voitures et leur dépôt en fourrière, les amendes à l'amiable et forfaitaires, la conduite professionnelle, la sécurité routière, les amendes et les mesures administratives, la constatation des contraventions, ainsi que les règles du roulage et l'enseignement de la conduite.
Lors d'un point de presse, à l'issue de la réunion du Conseil de gouvernement, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, a affirmé que le gouvernement ne peut ni annuler le Code de la route ni reporter son entrée en vigueur et qu'il " n'est pas habilité à annuler un texte approuvé par le Parlement ".
Les syndicats du transport, quant à eux, partent au front en rangs dispersés. Les plus représentatifs du secteur, à savoir la FDT, la CDT, l'UMT, l'UNTM et l'UGTM, ne prendront pas part au mouvement de protestation de lundi prochain. Ils sont pour l'entrée en vigueur des nouvelles dispositions du nouveau Code de la route mais demandent à ce que leurs revendications sociales soient satisfaites par le gouvernement. Lesquelles revendications portent sur leur accès à l'habitat social, la création d'une carte professionnelle, l'obligation de déclarer l'ensemble des routiers professionnels à la CNSS, entre autres, et ce conformément à l'accord passé entre les professionnels dans le cadre d'une commission réunissant les ministères de l'Intérieur, la Santé, l'Emploi et l'Habitat. Pour les autres syndicats et associations représentant le secteur qui ont appelé à cette grève, ils demandent, tout simplement, le report de l'entrée en vigueur du nouveau Code de la route en attendant la prise de mesures d'accompagnement nécessaires notamment l'amélioration de l'infrastructure routière, la pose des flasheurs automatiques pour le contrôle de la vitesse, la mise en place d'une meilleure signalisation horizontale et verticale, etc.
Réponse du berger à la bergère. Le ministre de l'Equipement et des Transports, Karim Ghellab campe sur ses positions en soulignant avant la tenue du conseil du gouvernement que "tout appel à la grève demeure injustifié". Tout en indiquant " que la majorité des centrales syndicales approuvent le nouveau Code de la route, il a affirmé que " le processus de préparation de la procédure d'adoption de cette loi s'est distingué par l'ouverture sur l'ensemble des syndicats représentant le secteur et le dialogue avec les différents professionnels, outre la tenue d'un round spécial en juillet dernier au terme duquel 58 syndicats sur 60 qui encadrent le secteur avaient approuvé le nouveau Code de la route ".
Pour Haj Motaki, secrétaire général du Syndicat national du transport affilié à la FDT, le temps presse. L'Exécutif doit désormais s'atteler sérieusement à la tâche pour que l'entrée en vigueur du nouveau Code de la route se fasse dans les meilleures conditions, et ce conformément aux dispositions arrêtées. Pour ce qui est des actions futures à entreprendre, il a fait savoir que la FDT réserve sa décision pour l'après grève du 20 septembre.