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Mis en place en août 2009 entre le township de Soweto et le centre de Johannesburg, il a été étendu en février. Avec des arrêts proches des stades d'Ellis Park et de Soccer City, il devrait transporter des dizaines de milliers de touristes pendant le Mondial (11 juin-11 juillet).
Les combis collectifs, qui craignent de perdre leur quasi monopole, y sont farouchement hostiles. A chaque étape de sa mise en place, ils ont organisé des manifestations, brûlé des pneus, bloqué des rues. A plusieurs reprises, des coups de feu ont visé les nouveaux bus, faisant deux blessés en 2009. Au plus fort des mouvements de grève, la police a dû escorter les véhicules du BRT. Depuis quelques semaines, la situation est un peu plus calme, mais les inquiétudes n'ont pas disparu.
"Je reste sceptique au sujet du BRT. On ne peut jamais être sûr qu'on ne va pas être attaqué par des chauffeurs de taxi", confie à l'AFP Collen Mokwena, qui emprunte le nouveau bus pour la première fois. Malgré tout, il garde de la sympathie pour les taxis collectifs. "J'ai de la peine pour eux. Ils nous ont beaucoup aidés en nous transportant sous l'apartheid. Parfois, ils ne nous faisaient pas payer", dit-il. L'heure n'est plus à de telles largesses. Depuis l'introduction du BRT, "nous avons perdu beaucoup de clients", assure Peter Mashakeng, qui attend depuis quatre heures de pouvoir quitter une gare routière du centre-ville avec son minibus. Conscient du potentiel explosif de la situation, les autorités ont engagé un dialogue avec les représentants de l'industrie des taxis collectifs.