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En 2023, la récolte française a engrangé 35,1 millions de tonnes (Mt) de blé meunier, 1,27Mt de blé dur et 12,1Mt d’orge. Du côté qualité, le millésime 2023 de blé meunier est très intéressant, tant sur le plan technologique que sanitaire, souligne l’organisation dans un communiqué.
Le colloque du 03 octobre sera l’occasion de présenter cette nouvelle récolte française de céréales. La France, cinquième producteur mondial et quatrième exportateur de blé meunier, saura répondre aux demandes exigeantes de ses clients et partenaires internationaux. Elle prévoit d’exporter, en dehors de l’UE, près de 9,5Mt de blé meunier au cours de la campagne de commercialisation 2023-2024.
Pour la deuxième année consécutive, le Royaume a subi une sécheresse grave qui a impacté très négativement la production locale. La faiblesse de la récolte 2023 va obliger le Maroc à acheter sur le marché mondial la totalité de ses besoins industriels en blé meunier (5Mt), avec en plus : 1Mt de blé dur, 900Kt d’orge et plus de 2,5Mt de maïs.
La France est depuis de nombreuses années le premier fournisseur de blé du Maroc. Elle contribue largement à remplir son déficit, puisqu’elle a fourni en 2022/23 plus de 60% des besoins du Royaume en blé meunier. On notera qu’à fin septembre, plus d’un million de tonnes de blé français est déjà arrivé dans les ports marocains.
Ce séminaire permettra également de faire le point sur les tendances et perspectives du marché céréalier au niveau mondial. Le bilan est très tendu, par un contexte géopolitique toujours aussi stressé depuis l’envahissement de l’Ukraine par la Russie. Et même si la production mondiale est globalement bonne, les experts conviennent de dire que les problématiques de logistique restent un enjeu majeur.