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Ouvrant ses travaux, le président de la section régionale de l’Association Chouâla à Béni Mellal-Khénifra, Ilyass Malih, a souligné qu’il est peu probable de parler d’un véritable développement en l’absence d’une égalité à part entière entre les hommes et les femmes, relevant que l'égalité hommes-femmes est de nature à favoriser la représentativité de la gent féminine dans tous les domaines.
Il a indiqué que ce troisième Forum national de la femme se tient dans une conjoncture spéciale précédant la conception d’un nouveau modèle de développement, notant que les travaux de cette rencontre seront couronnés par l’élaboration d’un livre spécial incluant l’ensemble des interventions de manière à servir de base dans le débat national autour de l’égalité homme-femme.
Pour sa part, le directeur exécutif de la commission régionale des droits de l’Homme de Béni Mellal-Khénifra, Hicham Radi, s’est félicité des efforts déployés par la société civile féminine pour l’émancipation de la femme et son inclusion dans la gestion de la chose publique, relevant que la participation de la Commission régionale des droits de l'Homme intervient dans ce sillage, en tant qu’institution constitutionnelle qui œuvre en faveur de la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
Il a, par la suite, passé en revue les efforts menés par le Royaume pour le renforcement des droits des femmes, à l’image de la constitutionnalisation du principe de l’égalité hommes-femmes dans la loi fondamentale du pays, la levée des réserves émises par le Maroc sur la Convention internationale sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard de la femme ainsi que l’entrée en vigueur de la loi 103.13.
Il a, dans ce sens, appelé les participants à enrichir le débat autour de cette question de manière à trouver des réponses concrètes aux obstacles qui entravent la participation effective de la gent féminine à la vie active, politique et sociétale.