Les propos des deux journalistes français aux médias, "un mensonge élevé en système de défense" (avocat)
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Dans un communiqué, la maison d'édition précise que "la relation de confiance" entre l'éditeur et les auteurs était "de facto dissoute", soulignant que "dans ces conditions, la publication envisagée ne saurait avoir lieu".
Le journaliste français Eric Laurent avait contacté le Cabinet Royal pour annoncer qu'il se préparait à publier, avec Catherine Graciet, un livre sur le Maroc, mais qu'il était prêt à y renoncer si on lui remettait trois millions d'euros.
La décision de la maison d'édition française intervient après des propos tenus par Eric Laurent, selon lesquels, il aurait l'intention de faire paraître cet ouvrage, en dépit de sa mise en examen avec sa consœur Catherine Graciet pour "chantage" et "extorsion de fonds".
Après une garde à vue de plus de 30 heures dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), juste après leur interpellation jeudi dernier, les deux journalistes avaient été déférés vendredi soir devant un juge d'instruction qui les a mis en examen pour "chantage" et "extorsion de fonds".
Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris et trois juges d'instruction ont été chargés d'instruire ce dossier. (MAP)
Les deux journalistes, qui ont été mis en examen pour chantage et extorsion de fonds, espèrent, à travers ces sorties médiatiques, convaincre les lecteurs, les auditeurs et les téléspectateurs, à défaut d'avoir convaincu les trois juges d'instruction, a fait valoir Me Eric Dupond-Moretti dans une déclaration à la MAP, notant que leurs propos se contredisent avec les enregistrements mis à la disposition des enquêteurs.
Il a, à cet égard, expliqué qu'Eric Laurent a été le premier à avoir contacté le cabinet royal pour réclamer de l'argent en échange de la non parution d'un livre soi-disant compromettant contre le Maroc, précisant que dans les enregistrements, c'est le journaliste qui a été le premier à parler d'argent en évoquant sa retraite, ainsi que le projet d'élevage de chevaux que sa consœur Catherine Graciet envisageait de réaliser dans le Royaume.
Eric Laurent prévoyait aussi la création d'une société offshore, a ajouté l'avocat, soulignant que ces preuves irréfutables accablent les deux journalistes, d'autant plus qu'ils sont ressortis du lieu du rendez-vous avec de l'argent dans les poches.
Après une garde à vue de plus de 30 heures dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), juste après leur interpellation jeudi dernier, les deux journalistes avaient été déférés vendredi soir devant un juge d'instruction qui les a mis en examen pour "chantage" et "extorsion de fonds".
Le journaliste français Eric Laurent avait contacté le Cabinet Royal pour annoncer qu'il se préparait à publier, avec Catherine Graciet, un livre sur le Maroc, mais qu'il était prêt à y renoncer si on lui remettait trois millions d'euros.
Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris et trois juges d'instruction ont été chargés d'instruire ce dossier. (MAP)