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Vendredi 23 Mai 2014
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Pas moins de 96.556 affaires relatives à des actes criminels ont été traitées par les services sécuritaires de Casablanca durant la période allant du 1er mai 2013 au 1er mai 2014, fait savoir Hamid Bahri, chef du district d’Anfa, en indiquant que quelque 96.529 individus ont été arrêtés dans le cadre de la lutte de la DGSN contre le crime sous toutes ses formes. Intervenant lors d’un séminaire sur le « Tcharmil », il a souligné que ces statistiques restent globalement normales et n’atteignent pas les niveaux enregistrés dans certaines grandes métropoles internationales. Quoique, relève-t-il, « il y ait une hausse de certains actes criminels touchant à la sécurité publique, tel le vol de téléphones portables ». Lors de ce séminaire, organisé mardi 20 mai à Casablanca, par l’Association Relais Prison pour présenter le «Tcharmil» en débat, le représentant de la DGSN n’a pas manqué de reconnaître que ce phénomène a non seulement terrorisé les simples citoyens mais aussi les services sécuritaires. «Ce phénomène sillonne depuis plusieurs mois les médias marocains, à cause des photos horribles qui circulaient sur le net et qui montraient des jeunes adolescents exhibant des armes blanches dont des couteaux et des sabres», a-t-il dit, lors de cette première rencontre sur le «Tcharmil» qui continue de préoccuper plus d’un. Et face à ce cas social, qui a commencé en effet à devenir une source de terreur pour les citoyens, notamment les habitants de Casablanca et de Rabat, axe qui a vu naître le «Tcharmil», nous avons alors décidé de prendre les choses en main pour tenter de déchiffrer cette énigme», poursuit Hamid Bahri, estimant que « des personnes qui veulent nuire à l’image de Casablanca et aux investissements dans cette ville sont derrière la diffusion de ces photos horribles». «Il y a des personnes qui tirent les ficelles et qui veulent faire croire que Casablanca est loin d’être une ville où règne la sécurité», a-t-il lancé, ajoutant qu’«après investigation, il s’est avéré que l’on a utilisé la technique du photoshop pour montrer des scènes de violence de jeunes adeptes de ce phénomène». Et le chef du district d’Anfa de souligner: «Certaines photos font croire à des attaques contre des cafés ou des scènes horribles montrant des personnes en train d’être agressées sur leur lieu de travail par des gangs de malfaiteurs armés de sabres, comme le laisse penser l’une des photos ayant circulé sur le net». A noter que depuis le début de la campagne lancée par la DGSN pour lutter contre le «Tcharmil», quelque 83 jeunes ont été arrêtés à Casablanca. Le district de Mers Sultan-El Fida vient en tête avec 33 arrestations Que signifie ce phénomène? Quelles sont les causes qui poussent des jeunes adolescents à exhiber leurs armes blanches sur le net? Ces questions, entre autres, ont été au cœur de ce premier séminaire dont l’objectif est d’apporter «des éclairages nécessaires pour entrevoir des pistes d’actions aptes à contrer le fléau de la déviation de nos jeunes». Un ensemble d’intervenants, composés de représentants des autorités, journalistes et chercheurs ont débattu autour du thème : «La délinquance juvénile dans la société marocaine à travers ce nouveau phénomène qu’est le «Tcharmil». Ses adeptes, faut-il le souligner, sont généralement des jeunes qui portent des vêtements de marque internationale, des montres dernier cri et qui n’ont pas peur d’exhiber des couteaux et des sabres sur le net. Ils n’hésitent pas également à montrer leur butin après des agressions. Où en est-on actuellement avec cette campagne de lutte contre « Tcharmil » ? Une question qui continue en tout cas d’être posée par les Casablancais. Car, s’inquiète-t-on, la succession de faits divers dans la métropole tétanisent les habitants de la ville. Les vols à l’arme blanche semblent toujours être monnaie courante dans pratiquement tous les quartiers y compris ceux réputés sécurisés de la ville.
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