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C’est dans le cadre des travaux du congrès constitutif de l’Union des Fédérations des entreprises de transport routier (UFETR) que les professionnels du transport routier se sont mobilisés afin de faire le point sur la conjoncture que traverse le secteur. L’UFETR, nouvellement créée et dont le siège devrait être abrité dans la capitale économique, rassemble désormais plusieurs fédérations du transport dont la Fédération générale du transport routier et portuaire, la Fédération marocaine de transport public des personnes, l’Association marocaine des transports routiers internationaux du Nord et la Fédération nationale de transport routier des personnes.
Ces organismes, qui gardent chacune «leur liberté d’action », s’unissent sous la même bannière afin de mettre au point une stratégie commune en cette période de crise qui n’a pas épargné le secteur du transport. Il faut dire que plusieurs dossiers épineux sont au cœur des doléances des transporteurs routiers dont les tarifs du carburant ou le nouveau code de la circulation ; autant de sujets que l’Union des fédérations des entreprises de transport routier souhaiteraient rediscuter avec le ministère de tutelle. Pour les observateurs du secteur, force est de constater que si le Maroc possède une offre de transport routier abondante, plusieurs taches noircissent le tableau… Outre la prédominance du secteur informel, c’est notamment la qualité et le nombre de véhicules composant le parc automobile de chaque entreprise marocaine qui fait défaut.
Face au problème de la vétusté du parc de camions, un programme de renouvellement des véhicules de transport de marchandises a été évoqué lors de la rencontre de Tanger.
Il s’agirait de supprimer les véhicules vétustes pour les remplacer par des neufs ; condition sine qua none qui permettrait de développer une offre de transport routier, à l’international, qui se caractérise par la qualité et la fiabilité.