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Principal ordre du jour de cette rencontre entre les députés et le chef de la diplomatie marocaine qui s’est entretenu, mercredi, avec les leaders des partis politiques, les développements du dossier du Sahara, tant sur les plans national qu’international,
La requête en avait été faite par l’ensemble des groupes parlementaires des 8 partis représentés sous la Coupole, immédiatement après les événements de Laâyoune et sur lesquels Taïeb Fassi s’était d’ailleurs, exprimé, devant le Parlement, en séance plénière.
Le ministre des Affaires étrangères ira-t-il plus loin, le huis clos d’une commission parlementaire étant plus propice (en principe) à des « off the record » ? Jeudi matin, la question était en tout cas sur toutes les lèvres politiques.
Ce que l’on sait déjà par contre, c’est que M. Fassi devait être entendu sur les événements qui ont secoué Laâyoune en novembre dernier. Mais pas seulement. Le ministre des AE devait également et surtout rendre compte du dernier round de négociations entre le Maroc et le Polisario qui vient de se tenir à Manhasset. La question de la diplomatie parallèle devait être également évoquée. « En fait nous allons sérieusement discuter de la question de savoir comment, à notre échelle, contrer les positions anti-marocaines », précise un député, membre de la commission parlementaire des Affaires étrangères. Depuis les résolutions du Parlement européen et celle des parlementaires espagnols, il semblerait qu’on ait enfin pris conscience que le dossier du Sahara gagnerait à être géré dans un cadre participatif.
A en croire certaines sources parlementaires, c’est un véritable agenda de travail et d’actions qui va être mis en œuvre.