Il est temps d’arrêter toutes les dérives criminelles à Tahla. Cette petite ville, relevant de la province de Taza, réclame, à cor et à cri, l’implantation du corps de la police pour mettre fin à un feuilleton d’insécurité qui continue de faire des victimes innocentes. Les deux derniers faits en date sont significatifs en la matière : le premier est un meurtre d’un jeune sportif par des voyous et le second consiste en un fait divers particulier puisqu’il s’agit de l’attaque nocturne du siège de la municipalité en plein centre-ville. L’intrus était à la recherche de quelque chose ou de provoquer un incendie criminel. Ce dernier fait divers a défrayé la chronique dans la province, et une enquête est toujours diligentée pour élucider les tenants et aboutissants de cette affaire quelque peu louche. Ainsi, les problèmes d’insécurité vont à un rythme déchaîné. Vols, agressions, brigandage et meurtres, sont devenus désormais le lot quotidien d’une population habituée pourtant à la paix et à la quiétude. L’on demande ainsi comment on peut laisser tout ce monde à la merci de la loi de la jungle. Les quelques gendarmes y exerçant doivent d’abord s‘occuper de la route nationale à une quinzaine de kilomètres du centre, ce qui paraît normal ! Et la préfecture de police de Taza estime que pour faire le déplacement et implanter une antenne, l’on doit d’abord atteindre un certain niveau de criminalité ! Les propos avancés lors de discussions à ce sujet sont indescriptibles. Interpellée par écrit de la part de la municipalité de Tahla, la préfecture a imposé que cette dernière se charge en permanence du loyer de leur siège, en plus d’autres requêtes d’ordre logistique, a-t-on fait savoir de sources municipales. Les mêmes sources affirment que toutes ces exigences ont été acceptées. Tahla paiera donc pour sa sécurité !