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A la différence de la première table ronde organisée début décembre au quartier général de l'ONU à Genève, ces nouvelles discussions doivent se dérouler près de Genève dans un lieu non rendu public pour l'heure.
Elles seront organisées sur le même modèle qu'en décembre, à huis clos et au niveau des ministres des Affaires étrangères pour le Maroc, l'Algérie et la Mauritanie, selon des diplomates.
L'objectif est d'«approfondir» les premiers échanges, tant sur la dimension politique qu'économique du dossier, précise l'un d'eux sous couvert d'anonymat, en indiquant ne pas s'attendre «à des percées» à ce stade.
Ce serait déjà un «résultat positif» si les discussions se déroulaient dans «le même contexte, la même atmosphère, le même esprit» que celles de décembre, ajoute-t-il.
A l’issue de cette table ronde qui s’est déroulée au Palais des Nations à Genève, Horst Kohler avait, en effet, parlé de «pas important vers un processus politique renouvelé pour l’avenir du Sahara «et affirmé, devant la presse, être convaincu qu’une solution pacifique à ce conflit est possible».
Il avait également félicité les délégations qui se sont «engagées ouvertement et dans le respect mutuel « dans cette table ronde, en rappelant que l’objectif de ce processus est de trouver “une solution juste, durable et mutuellement acceptable” à la question du Sahara.
«Après nos discussions, il est clair pour moi que personne ne gagne à maintenir le statu quo», a-t-il dit, notant qu’«il est dans l’intérêt de tous de résoudre ce conflit afin de créer un environnement propice à une forte croissance, à la création d’emplois et à une meilleure sécurité».
Les délégations avaient convenu que l’Envoyé personnel les inviterait à une deuxième table ronde au premier trimestre de 2019, avait-il indiqué en donnant lecture devant la presse d’un communiqué à l’issue de la rencontre, précisant que les délégations qui «ont fait état des récents développements, abordé les questions régionales et discuté des prochaines étapes dans le processus politique pour le Sahara», ont, toutes, reconnu que « la coopération et l’intégration régionale, plutôt que la confrontation, étaient les meilleurs moyens de relever les nombreux et importants défis auxquels la région est confrontée», note le communiqué, relevant que «toutes les discussions se sont déroulées dans une atmosphère d’engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel».
Cette première table ronde avait été d’ailleurs jugée encourageante par ces parties, par l'ONU et par le Conseil de sécurité. Certains de ses membres ont évoqué une reprise de dialogue «très positive».
Pour qu’une deuxième table ronde puisse se tenir dans les meilleures conditions les 21 et 22 mars, l'ancien président allemand Horst Kohler a rencontré à nouveau en février et début mars de manière séparée les différentes parties pour tenter de progresser vers une solution politique.
Il convient, par ailleurs, de préciser que le mandat de la MINURSO qui garantit dans cette région un cessez-le-feu depuis 1991, vient à échéance en avril et que les Etats-Unis pourraient vouloir à nouveau la prolonger pour six mois uniquement contre l'avis d'autres membres du Conseil, au premier rang desquels figure la France qui préférerait un renouvellement d'un an.