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La présence de Sidi Hamdi Ould Errachid et Ynja Khattat, respectivement présidents des régions de Laâyoune-Sakia El-Hamra et Dakhla-Oued Eddahab, en plus de Mme Fatima Adli , activiste associative de la ville de Smara, à la table ronde de Genève sur le Sahara marocain, nous a donné raison. La présence de ces élus, représentants effectifs des populations issus de suffrages démocratiques a renforcé la délégation marocaine dans ses convictions.
Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région de Laâyoune-Sakia El-Hamra est issu de la grande tribu de Rguibat, qui représente à elle seule plus du quart de la population sahraouie.
Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab est, quant à lui, issu de la tribu Oulad Dlim qui a dirigé la région Oued Eddahab tout au long de son histoire. C’est un ancien membre du Polisario ayant rallié le Maroc au milieu des années 90.
Opérateur économique à Dakhla et brillant orateur, il a souvent fait le déplacement à Bruxelles et Strasbourg pour défendre les accords agricoles et de pêche entre le Maroc et l’Union européenne et réduire à néant les allégations du Polisario autour de l’exploitation des richesses des provinces du Sud. Il représente également un parfait exemple de réussite d’un Sahraoui, pure souche, qui, s’est rendu compte qu’il s’était trempé en épousant les thèses séparatistes inspirées par Alger et a décidé de regagner la mère patrie pour contribuer au développement socioéconomique de son pays, le Maroc.
Quant à Fatma El-Adli, membre du conseil municipal de Smara, elle est présente sur la scène politique sahraouie depuis le début des années 2000. Elle a représenté sa région à diverses manifestations nationales et internationales. Elle est la preuve vivante de l’émancipation de la femme sahraouie marocaine et de son implication dans la gestion de la chose publique et la politique de développement du pays. En septembre 2011 déjà, elle faisait partie de la délégation marocaine dépêchée au siège de l’ONU à New York pour défendre les positions du Royaume à l’occasion des travaux de la 4ème Commission.
La présence d’une telle équipe aux côtés de diplomates avisés en les personnes de Nasser Bourita et Omar Hilale ne pouvait laisser indifférents leurs cousins sahraouis menés par M. Mesahel qui fait peu de cas de la situation de dizaines de milliers de Sahraouis parqués par la volonté d’Alger près de Tindouf dans le rude désert de Lahmada.
Sachant que les parties concernées campent sur leurs positions, les observateurs qualifient, déjà de complexe la poursuite des discussions. Toujours est-il que cette première table ronde sous l’égide de l’optimiste ex-président allemand, à laquelle assistent les représentants démocratiquement élus des populations du Sahara se veut une reprise de contact interrompu depuis plus de six ans.
A Laâyoune comme à Dakhla et Smara, tout le monde pense que cette table ronde est un premier point à mettre à l’actif de M. Köhler qui a pu relancer les contacts entre les différentes parties. On espère que la seconde rencontre, prévue pour le premier trimestre de l’année prochaine, apportera du nouveau.