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« Il semble que ces facteurs de risque entraînent à la fois une perte de volume et le développement de lésions au niveau du cerveau. Ils affecteraient la capacité des malades à se projeter dans l'abstrait, à faire des plans (d'activité par exemple) et à prendre des décisions », expliquent les auteurs. Leur travail, mené sur 1 352 personnes exemptes de démence au début de la période de suivi et d'un âge moyen de 54 ans, s'est prolongé pendant plus de 7 ans.
Au lancement de l'étude, le tour de taille et l'IMC des participants ont été mesurés. Leur pression artérielle et leur taux de cholestérol sanguin ont aussi été relevés, en même temps qu'étaient menés différents tests visant à diagnostiquer un état diabétique. Ensuite, tous les participants ont subi une imagerie par résonnance magnétique (IRM) 7 ans après les tests initiaux, puis tous les 10 ans.
Résultat : le développement de zones blanches et/ou de lésions vasculaires du cerveau a été plus rapide chez les participants dont la pression artérielle était supérieure à la normale que chez les autres. De plus lors des tests fonctionnels, de planification et de prise de décision, leurs résultats ont également été moins satisfaisants que ceux des sujets normo-tendus.
Quant aux diabétiques, ils ont vu leur cerveau perdre du volume dans la zone de l'hippocampe, une zone qui joue un rôle central dans tous les processus de mémoire. Les auteurs ont observé les mêmes dégâts chez les fumeurs et les obèses.