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«Ce dernier nous a promis plusieurs choses sans évoquer, pour autant, la question de notre retour à nos postes de travail», nous a déclaré Salim Rifi, un des employés protestataires.
Une question qui hante les esprits de ces employés en sit-in depuis le lundi 2 janvier dernier pour protester contre leur révocation par l'administration du port sans être informés à l'avance et sans respecter les dispositions du Code du travail.
« Tout a commencé le lundi dernier, lorsqu'on a appris qu'on a été renvoyés et qu'on est persona non grata. Et pour cause, il a été mis fin au contrat qui lie notre société de gardiennage à l'administration du port», nous a expliqué M. Rifi.
Un fait accompli que les concernés n'ont pas accepté et à l’égard duquel ils ont répondu par un sit-in que les tentatives du dialogue entrepris par le pacha et les autorités locales n'ont pas réussi à briser.
En effet, les employés réclament un retour à leur travail garanti par le Code du travail.
«Notre vrai problème, c'est que le responsable du port de Sidi Ifni ne veut rien entendre et refuse tout dialogue. Il a même décliné la médiation du gouverneur de la ville et du responsable des affaires juridiques envoyé par le directeur général du département de la pêche à Agadir», nous a confié notre source.
Une position qui laisse perplexes les protestataires et suscite leurs interrogations. « On n'arrive pas à comprendre pourquoi il insiste à mettre des bâtons dans les roues alors que la situation est très sensible dans la ville et risque de dégénérer», a-t-il fait remarquer. Une mise en garde qui sonne fort dans un contexte social sensible marqué par l'augmentation du taux de chômage et la rareté des postes de travail.