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Pourtant, l'attitude de la Direction générale de l'OFPPT dit le chn ontraire. Un communiqué de presse vient d'être publié et dans lequel l'administration a qualifié certaines personnes parmi les grévistes d'imposteurs et d'intrus, sans rapport aucun avec l'Office.
Pire, elle a affirmé que «certains grévistes ont présenté à l'OFPPT de fausses attestations de travail et des dossiers falsifiés» et que «d'autres sont des dirigeants de petites et moyennes entreprises, dont des écoles privées».
La Direction générale de l'OFPPT a précisé, par ailleurs, que le recrutement au sein de l'Office est ouvert à tous les Marocains ayant le profil requis sans distinction et qu'elle réfute toute accusation de favoritisme dans le choix du personnel considéré par elle comme «injuste et illégal».
Concernant la question des heures de travail, les responsables de l'OFPPT ont expliqué que « les contrats en vigueur stipulent clairement que le nombre d'heures de travail est de 36 heures et que sa durée est fixée, par le statut de l'Office, à 40 heures pour l'ensemble de son personnel statutaire ».
La Direction générale a également souligné que les contrats signés par les formateurs offrent à ces derniers des conditions de rémunérations plus avantageuses que celles offertes par la Fonction publique et le secteur privé et qu’ils leur permettent aussi de bénéficier de plusieurs avantages sociaux (meilleure couverture médicale, allocations familiales, allocations de retraite, indemnités de déplacement, congés payés…).
De son côté, Azouz El Hadri, secrétaire général du bureau national des enseignants contractuels au sein de l'OFPPT, persiste et signe : l'administration ment et trompe l'opinion publique. Il nie en bloc l'existence d'intrus au sein du mouvement de grève. « On a les noms et les listes des personnes participantes à cette grève. S'il y a des intrus, que l'OFPPT nous fournisse des preuves et nous donne des noms », a-t-il précisé. Le SG pense que le communiqué de presse de l'administration n'est qu'un tissu d'allégations visant à décrédibiliser le mouvement et à casser le moral des grévistes.
Au sujet des accusations l'incriminant lui-même d'être bénéficiaire d'un départ volontaire de l'ONCF en septembre 2010 et d'avoir réclamé son intégration à l'OFPPT, M. El Hadri a affirmé que s'il a vraiment bénéficié d'un départ volontaire de l'ONCF, il a intégré l'OFPPT après avoir passé le concours d'entrée et le bilan de compétences. « D'ailleurs, le problème des contractuels ne dépend pas que de moi.
Il existe avant moi et je ne fais que parler en leur nom et non de ma propre situation », a-t-il noté avant de poursuivre : «Si l'administration avait un problème avec mon dossier, pourquoi elle a tant attendu et pourquoi elle ne l'a pas rejeté en temps opportun ?».
M. El Hadri va plus loin. Il a accusé directement et avec preuves à l'appui, la direction de l'OFPPT d'avoir falsifié des documents, et notamment des contrats de travail. « La direction de l'Office prend les Marocains pour des …. Est-ce que vous saviez qu'on ne dispose ni d'un bulletin de paie, ni d'une attestation de salaire, et encore moins d'un certificat de travail en bonne et due forme et ce, malgré le contrat de trois pages signé par le formateur ? De plus, un simple virement bancaire nous lie à l'Office.
Pire, certains des formateurs contractuels travaillent au noir. Avant que la direction générale ne vienne nous parler de droit et de légitimité, je crois qu'elle doit d'abord balayer devant sa porte avant de balayer devant celle du voisin », a-t-il conclu.