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Les U15 en stage de préparation à Maâmora
Deux frappes du droit, une croisée puissante (4e) puis, une autre, lancé en profondeur par Silva, à la 70e minute, ont permis à "El Nino" de se placer comme "LA" solution en attaque et de mettre au placard les autres alternatives.
Ces tergiversations tactiques sont nées de la grave blessure de David Villa au championnat du monde des clubs cet hiver avec Barcelone. "MaraVilla" (merveille en espagnol) ne s'est pas remis à temps et a laissé l'Espagne, championne du monde et d'Europe en titre, privée de son meilleur buteur de tous les temps.
Del Bosque s'est alors retrouvé confronté à un casse-tête. A qui faire confiance ? Torres, qui sortait encore d'une saison en dents de scie à Chelsea ? Alvaro Negredo (FC Séville) qui manque d'expérience au niveau international ?
Le coach de la Roja a choisi une autre solution pour le premier match des Espagnols contre l'Italie. Jouer sans attaquant pur, avec un "neuf menteur" comme disent les Espagnols, c'est-à-dire Cesc Fabregas.
Mais les choses ont failli très mal tourner. L'Italie a ouvert la marque et Fabregas n'a pu qu'éviter le pire en égalisant (1-1).
Le débat a alors fait rage en Espagne et les critiques, très dures, se sont abattues sur le débonnaire Del Bosque qui n'a d'ailleurs pas été surpris par cet orage médiatique dans un pays où le foot n'est que passion.
"Je ne suis pas un nouveau venu dans le monde du foot. Je sais donc comment se passent les choses", a-t-il placidement commenté en conférence de presse la veille du match contre l'Eire. Et d'asséner tout de même: "Si à la fin de cet Euro, ma continuité à la tête de l'équipe d'Espagne créait le moindre souci à la fédération, il n'y aurait pas de problème".
La résurrection d'"El Nino" Torres, auteur du but de la victoire en finale de l'Euro en 2008 face à l'Allemagne (1-0), a mis fin au débat et sans doute ramené un peu de calme autour de la sélection espagnole.