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S’exprimant lors d’une conférence de presse, tenue le 31 janvier à Casablanca, M. Bencheikh a affirmé être victime d’une guerre qui ne dit pas son nom, menée par certaines parties politiques et syndicales. Et pour cause : la gestion propre et transparente de l’Office. « Depuis mon arrivée à l’OFPPT, j’ai constaté qu’il y avait plusieurs irrégularités, détournements et violations des lois en vigueur. Mettre fin à ce système de corruption et de clientélisme m’a attiré des foudres vengeresses de ceux qui en tiraient profit», a-t-il déclaré.
Chiffres à l’appui, le directeur général a expliqué que son Office a pu réaliser sur dix ans des performances notables. Ainsi, l’offre de formation a-t-elle été multipliée par cinq depuis 2002, soit une croissance annuelle de 18%. Ce qui a permis, selon lui, la formation de 800.000 jeunes entre 2001 et 2011.
L’Office a pu également optimiser ses ressources en matériel, en ressources humaines, en charges courantes et d’exploitation. « L’ensemble de ces performances n’ont pas plu à certaines personnes puisqu’elles ont mis un terme à certains détournements ; ce qui explique leurs agissements», a-t-il précisé.
Concernant le dossier des contrats spéciaux de formation (CSF), il a expliqué que l’Office a été accusé à tort de détournements alors qu’il n’a pour rôle que d’assurer le secrétariat de ces CSF. « Il y a un comité de gestion chargé de gérer ces contrats. L’Office s’occupe seulement d’exécuter les décisions des autorités d’orientation, de décision et d’examen des bilans et d’appliquer le Manuel des procédures tout en proposant les paiements au Trésorier-payeur », a-t-il tenu à préciser.
Mieux, il a expliqué que les Unités de gestion font l’objet d’audits annuels depuis 2004 et qui ont démontré que ces contrats spéciaux ont été gérés dans la régularité et la transparence.
M. Bencheikh a rappelé qu’il avait plaidé pour l’externalisation des activités de gestion des CSF et l’organisation de formations groupées dédiées aux PME/PMI. « La réforme des CSF a porté préjudice aux intérêts de certaines grandes entreprises et certaines parties qui ont trop profité de ces programmes », a-t-il noté.
S’agissant du conflit social qui secoue la direction de l’Office, depuis un an et qui a fait couler beaucoup d’encre, le directeur général de l’OFPPT a confié que ce conflit est simulé et qu’il s’inscrit parfaitement dans la compagne de dénigrement menée contre sa personne. A cet effet, il s’est interrogé sur le bien-fondé de ce conflit puisque les dispositions du Protocole d’accord du 21 juin 2011 ont toutes été suivies d’effet sauf concernant la question de la retraite complémentaire qui est en cours de solution. A cette occasion, M. Bencheikh a indiqué que la mauvaise foi est devenue manifeste peu après la mise en œuvre du Protocole et l’amorce de l’opération d’intégration des formateurs sous contrats, lorsqu’un groupe de personnes ont observé un sit-in devant les locaux du siège social réclamant leur recrutement immédiat et inconditionnel. Chose qu’ils continuent d’ailleurs de faire dans l’espoir d’obtenir gain de cause un jour prochain. Dans l’attente, la situation demeure en l’état et le bras-de-fer se poursuit.