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Ainsi, l’on a souligné du côté du département d’Elalamy, qu’en vertu de ce contrat, la profession s’engage d’ici 2020 à porter l’effectif du secteur à 24.000 employés et la production annuelle à 34.500 unités (contre 6.000 en 2014) dont 30% seront destinées à l’export. Et de préciser qu’elle s’engage aussi à contribuer au PIB à hauteur de 8 milliards de DH et à réaliser 6 milliards de DH de C.A. à l’export.
S’exprimant à cette occasion, M. Elalamy a mis l’accent sur le potentiel important que recèle le secteur aussi bien au niveau local qu’à l’export, un potentiel qui sera augmenté par sa structuration en écosystème performant et compétitif. A ce propos, il a ajouté que l’écosystème «Poids lourd et carrosserie industrielle» favorisera l’intégration locale des industries PLC et automobiles, ainsi que l’émergence de locomotives ancrées sur le territoire national par le développement d’une offre alliant dispositions réglementaires et compétitivité de la chaîne de valeur. L’écosystème aura également un effet notable en termes d’amélioration de la sécurité routière (rajeunissement du parc circulant) et d’efficacité énergétique (réduction de la consommation kilométrique du carburant), a-t-on fait savoir.
M. Elalamy s’est, par ailleurs, félicité du travail accompli en partenariat avec le GPLC pour structurer l’écosystème dont la mise en place et le développement seront accompagnés par des aides ciblées de l’Etat visant notamment la promotion de l’investissement (offres d’installation et d’extension des capacités de production) ; l’accompagnement des locomotives de l’écosystème (octroi de primes) ; la limitation graduelle de l’âge des véhicules circulant qui doit atteindre 20 ans maximum d’ici 2020 ; l’optimisation de la charge en circulation (accroissement du poids total en charge et mise en place de normes de gabarits) ; l’accroissement de la commande publique adressée au secteur ; l’assouplissement des conditions d’éligibilité à la prime au renouvellement du parc et sa généralisation à tout transporteur disposant de véhicules poids lourds dont l’âge dépasse 15 ans ; la mise en place d’un dispositif de financement des semi-remorques en partenariat avec les institutions bancaires (location financière et longue durée) ; l’accès au foncier (mise à disposition de 200 ha à prix attractif) et l’appui à la formation.
Ces aides, souligne-t-on, seront octroyées en contrepartie des objectifs précités, fixés au secteur dans le cadre du PAI et que la profession s’engage à réaliser d’ici 2020.
Pour mémoire, le secteur PLC compte une centaine d’entreprises qui génèrent un C.A. de 12 milliards de DH dont 1 milliard de DH à l’export réalisé en Afrique. Le GPLC regroupe près de 80% des professionnels du secteur parmi lesquels figure la totalité des majors internationaux présents au Maroc. Par ailleurs, avec le lancement de l’écosystème PLC, la filière se dote pour la première fois d’une feuille de route claire qui en accélérera le développement. C’est la parfaite illustration du caractère inclusif de la nouvelle stratégie industrielle qui vise à favoriser un développement harmonisé de l’ensemble des filières du tissu productif.