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Après quelques extraits de stars telles que Madonna vantant les mérites du prodige belge, la caméra s’installe dans une chambre de motel désuet. Assis sur une couche branlante adossée à un mur en lambris, Stromae pianote avec les orteils sur son synthétiseur. Hilare, il lâche un “L’Amérique a un incroyable talent!”. Dans un anglais parfait, il entreprend alors d’expliquer comment il a conçu son titre phare et percutant, Formidable. On le voit entre autres se trémousser en tailleur, sur un air saccadé, tandis que le lit menace de s’effondrer. Loin du faste des salles de concert européennes, le chanteur entame des vocalises dans sa salle de bains peu rutilante, avant de se donner du courage en se claquant les joues façon Maccaulay Culkin dans Maman j’ai raté l’avion.
L’instant d’après, Stromae se dirige péniblement vers un pub un peu miséreux dont l’ambiance portée par un public de sexagénaires n’a pas grand-chose à voir avec les ambiances grandioses de ses shows habituels. Il monte sur scène et entonne en français les paroles bien connues de Formidable. Les réactions tardent, et c’est tout juste si on ne s’attend pas à ce qu’il reçoive des tomates. Mais c’est compter sans le brillant talent d’interprétation de Stromae. Alors même qu’on a été dupés lors de la diffusion du clip Formidable tourné dans les rues de Bruxelles, on ne résiste pourtant pas à l’émotion qu’il suscite sur cette scène dépouillée. Le public s’interrompt, le regarde, le singe avec tendresse, avant de le féliciter à la fin de sa prestation.
Un peu plus tard, accoudé au comptoir, il s’adresse à la tenancière et lui demande s’il peut revenir. Elle, elle répond sans enthousiasme, nous, on dit oui!