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« D'après les informations de SVT, il est prévu que la ministre des Affaires étrangères Margot Wallström rendra publique cette décision sous peu», a écrit la chaîne sur son site Internet.
La question est à l'étude depuis plusieurs mois au sein de la diplomatie suédoise.
Selon SVT, qui ne cite pas ses sources, Mme Wallström devrait invoquer les critères géopolitiques et juridiques traditionnels qui guident la reconnaissance d'un Etat par la Suède.
La chaîne ajoute que le gouvernement a aussi pesé d'autres considérations, comme le fait que «le Maroc est un pays influent dans le monde arabe» et l'envie de «voir une reprise dans les relations économiques et les échanges commerciaux» entre les deux pays.
La gauche au pouvoir avait réussi à faire voter, quand elle était dans l'opposition en décembre 2012, une motion demandant la reconnaissance de la pseudo-Rasd, avec l'apport des voix de l'extrême droite.
Mais depuis la prise de fonctions en octobre 2014 du gouvernement associant sociaux-démocrates et Verts, l'Exécutif semblait hésiter à faire de la Suède le premier membre de l'Union européenne à faire un tel pas. L'une des manifestations les plus évidentes de la crispation des relations entre Rabat et Stockholm a été le blocage de l'ouverture du premier magasin Ikea, en périphérie de Casablanca, initialement prévue en septembre dernier.
Il convient de rappeler que les relations entre Stockholm et Rabat n’ont cessé d’être tendues depuis le début des années 2000. La raison : le lobby pro-Polisario y est très présent et réussit même parfois à influencer les décisions politiques de ce pays concernant la question de notre intégrité territoriale.
L’histoire d’amour entre le Polisario et la Suède remonte aux années 1970, en pleine guerre froide lorsque le pays était gouverné par les sociaux-démocrates. Stockholm ayant choisi de prôner le respect des droits humains s’est positionné comme défenseur de certaines causes. Parmi elles figure, entre autres, la lutte palestinienne certes, mais aussi le Polisario auquel ce pays a accordé l’autorisation d’ouvrir un bureau de représentation en 1976.
Comment ce mouvement séparatiste a-t-il pu réussir à obtenir un tel droit ? Plusieurs pistes l’expliquent. Tout d’abord l’absence d’officiels marocains pour plaider la cause de l’intégrité territoriale du Maroc. Une absence qui se ressent jusqu’à présent.
En 2006, la Suède a ainsi été le premier pays européen à avoir voté contre l’accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc. En 2009, le Maroc a convoqué l’ambassadeur de Suède à Rabat et a expulsé, dans la foulée, la conseillère de cette ambassade pour « manquement grave aux pratiques diplomatiques et erreur professionnelle inadmissible». Le ministre des Affaires étrangères de l’époque, l’avait même accusée d’avoir transmis des documents officiels à «l’Algérie et au Polisario».
La goutte qui fera déborder le vase est intervenue en 2010 avec la proposition de reconnaissance de la pseudo-Rasd dont les rebondissements continuent à envenimer les relations bilatérales maroco-suédoises.