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Le tarif en question est censé couvrir les charges des sessions des cours des trois jours consécutifs, à raison de 7 heures par jour, pendant lesquels les stagiaires ont droit à huit modules traitant la question de permis à points, la réglementation, le Code de la route, la sécurité routière, l’usager de la route et son comportement, l’usager et son déplacement et enfin l’accidentologie.
Karim Ghallab, ministre dudit département, a déclaré que l’Institut national de formation dans les métiers du transport routier de Casablanca relevant de l’OFPPT a vu succéder depuis le début d’août, près de 75 personnes stagiaires.
Parmi ces personnes, 36 ont été condamnés pour non-respect de la priorité, 6 pour non-respect de la distance de sécurité, 3 pour stationnement irrégulier, 2 pour dépassement défectueux, une personne pour non-respect des conditions de croisement et une personne pour excès de vitesse.
A rappeler que les premiers mois de l’année en cours ont enregistré près de 8.500 opérations de retrait de points effectuées par le ministère de l’Equipement et des Transports.
En effet, chaque titulaire d’un permis de conduire se voit attribuer un capital de 20 points pour les conducteurs titulaires d’un permis de conduire pendant la période probatoire de deux ans, et de 30 points quand ce document devient définitif.
Ce capital est réduit de plein droit si le conducteur commet certaines infractions dont la liste est fixée dans les articles 99 et 100 du Code de la route. Ce retrait s’opère par l’administration en charge des transports qui débite le compte de chaque conducteur sur la base de la décision judiciaire définitive prononcée par le tribunal ou du document attestant le règlement à l’amiable de l’infraction par le paiement du montant de l’ATF.
Pour les initiateurs de ce programme, la dissuasion est le premier objectif. Ils ambitionnent de faire réfléchir le conducteur à la sécurité routière et à son propre comportement sur la route. Et du coup contribuer à réduire le niveau d’exposition au risque d’accident, pour soi et pour les autres. Pourtant, les limites entre la dissuasion et la répression semblent très ténues et la lourdeur des peines dans la lutte contre les comportements déviants ne semble pas être la seule réponse pour lutter contre les carnages sur nos routes.
Car malgré l’entrée en vigueur du nouveau Code de la route, les routes marocaines demeurent risquées. Les accidents de la route fauchent de plus en plus de vies humaines avec une moyenne de 10 morts et de 120 blessés par jour.
D'après les dernières statistiques du ministère de l'Equipement et des Transports, 19 personnes ont été tuées et 1.330 autres blessées, dont 80 grièvement, dans 985 accidents de la circulation, survenus du 11 au 17 juillet 2011 dans le périmètre urbain.