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Le Maroc invité d'honneur de la 18e édition du prix Al Burda à Abou Dhabi
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SAR la Princesse Lalla Hasnaa et S.E. Sheikha Sara Bint Hamad Al-Thani président à Doha le "Tbourida Show"
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Des chercheurs se penchent sur les défis de la langue arabe à l'ère du numérique et de l'IA
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Au SILEJ, la SNRT relaie ses émissions de débat politique auprès des jeunes
Aujourd’hui, le Maroc se dote d’une bibliothèque nationale conforme aux meilleurs standards internationaux. Edifiée sur une superficie de 20.832 m2, la Bibliothèque Nationale du Royaume a nécessité une enveloppe budgétaire s’élevant à environ 300 millions DH. Les infrastructures dédiées à la diffusion du savoir et de la recherche scientifique au Royaume ont été renforcées avec l'ouverture du nouveau site de la Bibliothèque nationale à Rabat, inauguré mercredi par SM le Roi Mohammed VI.
Le nouvel édifice se situe à l'angle des avenues Ibn Hazm et Ibn Khaldoun en plein centre de la capitale du Royaume, non loin d'importants sites historiques et culturels (Bab Erouah, Tour Hassan, ancienne médinaà) et institutions scientifiques et universitaires de la ville. Il se décline en plusieurs espaces conçus selon les nouvelles techniques en la matière et adaptés aux différents besoins, dont le principal est celui réservé à l'accueil général.
“Le dernier patriarche” de Najat El Hachmi, version catalane
« L'ultim Patriarca » littéralement « Le dernier patriarche », de la Marocaine Najat El Hachmi vient de paraître en version espagnole, précisément en langue catalane. En matière de vente en Catalogne, ce roman embrasse tous les records. Selon un "Ranking" du journal espagnol «El Periodico de Catalunya», il s’agit du roman le plus vendu en Catalogne. L’écrivain a eu le bonheur en février dernier, soit quelques semaines après la parution de son livre en français, version originale, de décrocher le prix Ramon Llull, la plus prestigieuse distinction littéraire catalane. e Prix du Maroc
Prix du Maroc
Bonne nouvelle ! Après la signature d'un décret portant création d'un système de soutien à la Chanson marocaine il ya quelques semaines, la ministre de la Culture, Mme Touriya Jabrane Kryatif et le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar viennent de signer mardi dernier un projet de décret modifiant le texte du décret instituant et organisant le Prix du Maroc du Livre. Ce nouveau texte vise à réaliser une augmentation qualitative de la somme pécuniaire remise aux lauréats du Prix du Maroc du Livre élevée désormais à 120.000 DH. Mieux encore, on prévoit aussi la création d’un nouveau Prix relatif aux catégories poétiques. Un Prix qui s’ajoute à l’ancien prix qui récompense les meilleures œuvres de la prose narrative.
Musique : Un don Royale aux musiciens de la nouvelle scène
La 7-ème édition du festival Mawazine-Rythmes du monde, organisée du 16 au 24 mai à Rabat, sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a été couronnée par la remise d'un don royal à des jeunes créateurs marocains dans le domaine de la musique et de la chanson. Ont profité de ce don les troupes H-Kayne, Darga, Hoba Hoba Spirit, Mazagan et l'artiste Joudia, en plus des lauréats du concours Génération Mawazine 2007, en l'occurrence May Ara-Fusion, Hakmin et The Stunt Boys. Pour sa part, le président directeur général de la société nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT), a indiqué que sur ordre de SM le Roi Mohammed VI, la société procédera à la production d'albums ou de clips vidéo pour les artistes ayant bénéficié du don Royal.
Cinéma : Number One», premier long-métrage de Zakia Tahiri
« Number One », premier long-métrage de 1h26 min de Zakia Tahiri, fraîchement réalisé en 2008. Ce film est une excellente comédie populaire en darija, dialecte marocain. Elle traite le sujet de la Moudawana. Après son introduction, celle-là a beaucoup contribué à libérer les femmes en majeure partie souvent tributaires des caprices de leurs maris. A l’image du protagoniste du film, Saâd Allah Aziz dans le rôle de Aziz, qui avait recours à des remontrances exaspérantes à l’encontre de son épouse Souraya rôle interprété par Nezha Rahil. Il la maltraitait tout simplement. Elle n’avait pas droit de remuer le petit doigt devant lui. Par crainte plutôt que par conviction absolue, elle se laissait écraser. Elle accepte de vivre ainsi jusqu’au jour où une de ces voisines la conseille d’aller à Sidi Abderrahmane où officie une sorcière dont la pondération proverbiale n’a d’égal que le sérieux. Elle lui jette un sort. Et le résultat est probant. Son mari, directeur d’une usine de confection où travaillent un grand nombre d’ouvrières qu’il terrorise également, passe malgré lui d’un « Si Sayed » à la marocaine à un féministe déclaré.
"Les Jardins de Samira" de Latif Lahlou
"Les Jardins de Samira" film réalisé par Latif Lahlou continue à susciter l'intérêt des festivals internationaux et à récolter les prix. «Trouver un mari est devenu la raison de vivre de Samira. Son père réussit à lui trouver un mari, un exploitant agricole veuf et sans enfants. Très vite, Samira découvre que son mari est impuissant; en fait, il l'a épousé pour rester en accord avec les conventions sociales et en faire une infirmière aidant son neveu Farouk à prendre soin de son père. Le manque d'affection et l’intérêt sexuel de son mari deviennent insupportables pour Samira, ce qui l'oblige, pour rester femme et résister à la perte totale de sens que son mariage induit, à combler ses vides par des fantasmes», lit-on dans le synopsis du film.
“Whatever Lola Wants” de Nabil Ayouch
Le film «Whatever Lola wants» est l’une des plus belles réussites du cinéma national. Produit par Jack Eberts, dirigé par le cinéaste franco-marocain Nabil Ayouch qui l’a co-écrit et mis en scène avec Nathalie Saugeon, le film dont les acteurs principaux sont le Marocain Assaad Bouab (Zack) et les Américaines Carmen Lebbos (Ismahan) et Laura Ramsey (Lola) est tourné à New York, le Caire et au Maroc. « Lola, 25 ans, vit à New York où elle travaille pour la poste en rêvant d’une carrière de danseuse. Youssef, son meilleur ami, est un jeune Egyptien gay installé à New York pour y vivre comme il l’entend. C’est par lui que Lola découvre l’histoire d’Ismahan, star de la danse orientale, véritable légende au Caire», lit-on dans le synopsis du film.
Théâtre : Comédia, une émission pour l’avenir
L’année 2008 a été marquée par la première édition de Comédia, la nouvelle émission humoristique de la chaîne nationale Al Aoula,. Le jury composé de l’humoriste Mohammed Khiyari, la comédienne Amal Atrache et le producteur Yassine Zizi avait à départager les quatre candidats finalistes.
Dans le souci de dénicher les stars de demain, l’émission a rencontré un franc succès. Les choses ne font que commencer. Pourtant, Comédia a réussi à s’imposer comme un rendez-vous incontournable des téléspectateurs marocains. Et les chiffres de l’audimat ne désignent pas autre chose. De par son originalité, Comédia est la seule émission de la première chaîne nationale qui arrive à convaincre les téléspectateurs. Elle s’accapare la part du lion au niveau des parts de marché d’Al Aoula. Tenez-vous bien : 21,3%.
Les Casablancais Mehdi et Driss, ont remporté le grand prix de cette première édition. Nés respectivement en 1984 et 1986, Mehdi et Driss ont tout d’un grand duo. Au départ, « l’humour a fait naître en nous des envies d’escapades.
“C’est par passion, par amour qu’on écrivait nos premiers sketchs sans aucune intention de devenir un duo professionnel», racontent Mehdi et Driss qui ont pourtant l’habitude de la scène.