-
La masse monétaire en hausse de 6,7% au troisième trimestre 2024
-
BAM : l'encours de la dette privée en hausse de 8%
-
Baisse du taux directeur : Bank Al-Maghrib confirme la reprise du cycle d'assouplissement monétaire
-
Royal Air Maroc renforce ses alliances avec les voyagistes brésiliens
-
Inversion de la pyramide des âges et taux de chômage nettement plus élevé en 2024
Paraphés à Casablanca par le président de la BAD et le ministre marocain de l'Economie et des Finances, ces accords sont destinés au financement du PACEM, un programme qui bénéficiera particulièrement aux PME, aux investisseurs porteurs d'importants projets, ainsi qu'aux actifs dans le secteur informel.
Ainsi, deux lignes principales conduiront cette opération. Il s'agit en effet de l'appui à la mise en œuvre des réformes visant à lever les contraintes pesant sur l'investissement privé notamment celles relatives au cadre juridique des affaires, à l'intégration du secteur informel, à la promotion de l'entrepreneuriat et à la facilitation des procédures.
La deuxième ligne directrice du prêt consiste à améliorer l'efficacité de l'investissement public.
Pour la BAD, ce prêt est une première réponse pour permettre au Maroc de dépasser les contraintes identifiées lors de la réalisation du diagnostic de croissance, mené conjointement par le gouvernement marocain et la Banque. Les réformes ainsi appuyées permettront d'améliorer le climat de l'investissement privé (cadre juridique, climat des affaires, entrepreneuriat) mais aussi l'efficacité de l'investissement public (gouvernance, passation de marchés).
Intervenant à cette occasion, le ministre de l'Economie et des Finances a souligné l'importance de ce programme qui s'inscrit dans le cadre de l'engagement du gouvernement à poursuivre l'approfondissement des réformes économiques et sectorielles et à renforcer la compétitivité de l'économie marocaine dans son ensemble.
Cet accord, a-t-il dit, extrêmement important, vient accompagner les démarches du gouvernement pour l'amélioration de la compétitivité économique, se félicitant de la relation privilégiée entre le Maroc et la BAD, un des premiers partenaires financiers du Maroc.
Pour le ministre, le PACEM qui fait partie des plus importants programmes mis en œuvre, favorise la promotion d'un modèle de croissance et de développement à même de générer suffisamment d'emplois.
De son côté, le président de la BAD a affirmé que la signature de cet accord d'une valeur de 114,5 millions de dollars, constitue une première réponse de la BAD pour accompagner le gouvernement marocain dans ses efforts visant à renforcer la compétitivité de l'économie.
"Nous mettons les moyens à la disposition du Royaume et nous appuyons financièrement l'économie marocaine", a-t-il assuré, exprimant par la même la confiance de l'institution panafricaine dans la capacité du Maroc à mettre en œuvre ces programmes de réformes pour promouvoir une croissance plus forte, plus résiliente et plus inclusive.
Les deux hauts responsables ont également procédé à la signature de deux lettres de dons d'environ 1 million d'euros chacun. Le premier don, octroyé au profit du département du chef du gouvernement, permettra d'accompagner la création d'une cellule de veille économique pilote, destinée à renforcer la mission de coordination des services de ce département.
Le deuxième don est alloué à la Direction du Trésor et des Finances extérieures, qui coordonne les financements extérieurs et gère la dette. L'objectif est de permettre à cette direction de faire face aux nouveaux défis mondiaux.
Le portefeuille actif de la BAD au Maroc est constitué de 33 opérations en cours d'exécution, représentant des engagements nets d'environ 21,3 milliards de dirhams. Ce portefeuille est dominé par le secteur des infrastructures (notamment les transports, l'énergie, l'eau et l'assainissement) et celui de la gouvernance. Le montant des projets financés par la banque s'élève à quelque 168 millions d'euros par opération.