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La journée inaugurale, mardi soir, n’a pas échappé au désordre général. Ce qui n’a pas fait le bonheur des responsables marocains qui s’attendaient à mieux lors de cette rencontre censée regrouper des femmes investisseuses de plusieurs pays arabes et africains. Preuve à l’appui : certains observateurs ont expliqué le départ précipité de la ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli, par le fait qu’elle a été déçue de l’organisation et du désordre qui régnait sur le podium. Surtout que l’animatrice ne connaissait même pas le b.a-ba du protocole. Sans oublier la grande agitation sur le podium des invités et même dans la grande salle du Centre international d’expositions et de conférences de l’Office de change qui abrite le Souk. D’autre part, l’absentéisme a frappé cette première édition. La grande salle était presque vide le premier jour. De nombreux invités n’ont pas répondu à l’appel des organisatrices. Idem pour l’exposition du Souk qui n’a accueilli qu’une dizaine d’exposantes marocaines. Vingt autres stands sont restés vides. Pourquoi ? Une question qui ne trouvera pas de réponse vu l’absence d’interlocuteurs sur place. Le manque de panneaux d’orientation confortait le peu de cas que les organisatrices du Souk faisaient de l’exposition comme en témoigne le catalogue que les hôtesses d’accueil offraient aux visiteurs.
Notons par ailleurs, que les quelques invitées non-arabes ont trouvé du mal à comprendre les interventions de leurs homologues. Ce qui a suscité le mécontentement des femmes d’affaires africaines dont la plupart ont quitté la salle. Et c’est à la fin de la journée que les organisatrices se sont aperçues qu’elles n’avaient pas distribué de casques de traduction aux invitées étrangères.
Le ratage dans l’organisation a fait perdre à l’initiative l’occasion de se placer comme une rencontre internationale. Surtout qu’elle avait pour objectif d'examiner les voies et moyens possibles d'intégration et d'établir le cadre opératoire de l'intégration. Selon le site Internet de l’événement, «ce forum de quatre jours se veut aussi l'occasion idoine pour élaborer des stratégies et politiques capables de promouvoir l'investissement féminin et d'identifier les opportunités d'affaires, définir le partenariat public-privé et d'examiner les relations du monde arabe avec l'Union européenne». Un grand objectif qui mériterait une organisation meilleure que celle-ci.