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«On sent un groupe pas forcément solidaire, donc cette fin de saison est très inquiétante»: le constat est du capitaine Steve Mandanda. Battu sur le même score qu’à l’aller (2-0) et éliminé en quart de finale de la Ligue des champions, l’OM n’a jamais paru, sur les 180 minutes, avoir les moyens et le niveau de menacer une équipe bavaroise «une classe au-dessus».
Pire, cet esprit de révolte indispensable, dont les Marseillais avaient fait preuve notamment lors du dernier match de poule à Dortmund, en refaisant leur retard et en l’emportant sur le fil (3-2), leur fait aujourd’hui grandement défaut. «C’est un sentiment de honte», a lâché le défenseur central Nicolas Nkoulou, seul joueur marseillais à la hauteur mardi, avec Steve Mandanda. «Je suis abattu. Le mot est fort, mais j’ai honte».
«Dans l’envie, dans l’état d’esprit, dans l’attitude, on n’y est pas», a-t-il déploré. Et pourtant, le groupe devra très vite se remobiliser car le menu qui l’attend dans les prochaines semaines pourrait vite devenir très indigeste.
En entrée, l’OM, 9e de L1 et qui n’a plus gagné depuis 10 matches (sa dernière victoire remonte au 22 février contre l’Inter Milan) va défier dimanche le Paris SG. Le match aller au Vélodrome, remporté avec la manière (3-0) par l’OM, avait servi de déclic à des Marseillais alors en plein doute et avait lancé une série de 16 matches sans défaite.
Dissensions
Mais le PSG, en plein marasme, sera lui aussi dans l’obligation de l’emporter, pour ne pas laisser filer le leader Montpellier.
«Le classico contre Paris ? Ce sera une bonne chose si on gagne, mais si on passe à travers...», s’inquiète déjà Nkoulou.
L’OM recevra ensuite ces mêmes Montpelliérains, dans une semaine, en match en retard de la 30e journée, une rencontre qui avait été reportée pour permettre aux Marseillais de mieux préparer leur duel européen...
Et en plat de résistance, trois jours plus tard, l’OM trop éloigné en championnat pour espérer atteindre la 4e place qualificative pour l’Europa League, jouera sa saison à quitte ou double contre Lyon, en finale de Coupe de la Ligue.
Pour André Ayew, «il faut tourner la page Ligue des champions et penser maintenant au championnat et à la finale de la Coupe de la Ligue. Marseille sans la Ligue des champions la saison prochaine, c’est difficile à accepter. On va tout faire pour gagner dimanche, et après on verra».
Mais entre le discours volontariste et les actes, le gouffre n’en finit plus de se creuser. Au point de se demander si cette équipe peut encore réagir, dans un contexte aussi négatif où à la spirale des défaites et au désamour avec les supporteurs s’ajoutent désormais des dissensions entre les joueurs.
Si l’aventure européenne mettait jusque-là le club à l’abri d’une crise ouverte, un nouvel enchaînement de contre-performances ne pourrait que l’y plonger.