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"Je ne me suis jamais perdue, je dois dire, j'ai toujours résisté, lutté" parce que "dans ma famille, j'avais une vie assez difficile, je n'avais pas de père (...) J'ai bataillé (...) Je crois que Dieu, disons, m'a aidée, beaucoup. Et j'ai toujours fait les choses bien, comme une petite fille qui va à l'école qui doit bien faire ses devoirs. Et peu à peu je suis devenue - on dit - quelqu'un", analyse l'icône du cinéma italien, arrivée au bras de son fils, Edoardo Ponti, dans une tenue rouge flamboyante.
Elle parle de sa famille, de sa vie avec Carlo Ponti, producteur italien de 22 ans son aîné, "l'homme de ma vie, celui qui vraiment m'a comprise, qui m'a accompagnée". Et puis, elle passe en revue sa carrière. Charlie Chaplin: quand il "a frappé à ma porte... j'avais les jambes qui tremblaient". Le fait qu'il lui ait proposé un rôle dans "La Comtesse de Hong Kong", pour elle, "c'était vraiment plus qu'un Oscar".
Marlon Brando ? "Un grand acteur mais il était un peu... je ne peux pas dire tout". Marcello Mastroianni, avec lequel elle joua dans une douzaine de films: "C'était la famille pour moi". "Quand je l'ai perdu, j'ai perdu vraiment un grand bout de moi-même".
Et avec beaucoup de dérision, lorsque Thierry Frémaux qui pilote ce festival du patrimoine cinématographique lui demande si elle est cinéphile, si elle allait aux premières: "J'allais aux premières de mes films", répond-elle, suscitant l'hilarité de l'auditorium de Lyon. "J'ai honte Monsieur", ajoute-t-elle.