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Depuis le début du Sommet des présidents et chefs d’Etat africains à Kigali, la très officielle agence de presse algérienne s’est fixé un seul objectif : tirer sur tout ce qui est marocain. Une ligne de conduite qui demande de grands efforts, notamment au niveau de l’imagination. Les dépêches, tirées par les cheveux, sollicitent des personnalités que l’Algérie d’aujourd’hui a, elle-même, oubliées, sinon rejetées! La raison : assurer une mission de propagande bien orchestrée : cracher tous les «maux» qui peuvent faire mal au voisin de l’Ouest. Et pour donner à l’«ana-lisse» son cachet international, elle a recouru à l’ineffable et incontournable Said Gavrov, ancien conseiller du gouvernement russe.
Ce qui atteste d’une seule chose : Alger et ses marionnettes de Tindouf semblent désormais vivre dans la tourmente. Depuis que le Maroc a annoncé sa volonté de regagner sa place au sein de l’Union africaine, elle fait feu de tout bois. Le message du Souverain et la motion présentée par 28 Etats africains, soit la majorité qualifiée des Etats membres, ont manifestement bousculé les stratèges algériens et les ont acculés à sortir de leur mutisme.
Retrouvons l’absurde, qui heureusement, tout comme le ridicule, ne tue pas. Selon un ministre algérien, ce qui est arrivé à Kigali atteste de la validité des positions algériennes et corrobore les positions constantes d’Alger au sujet de la « cause sahraouie ». Il s’agit là, selon lui, d’une victoire de la diplomatie de son pays et une preuve tangible de la crédibilité des revendications sahraouies ! Pour un pays au président gravement atteint, c’en est, tout simplement, un peu trop !
Le comble est que certains dirigeants du Polisario croient ou font mine de croire qu’effectivement la situation aurait tourné à leur profit. Alors qu’il suffit d’une petite balade dans les meilleurs des camps pour constater de visu la triste vérité : les Sahraouis de Tindouf vivent le calvaire. Pas la peine de les filmer ou d’écrire des reportages sur eux, tout est clair comme l’eau de roche. Mais une fuite en avant est toujours utile pour ceux qui profitent de la souffrance d’autrui. Fût-il en faisant accroire qu’un retour aux armes serait possible !
Militaire de pure souche, les premiers mots du nouveau chef du Polisario, Brahim Ghali, ont, en effet, donné le ton de sa future politique. « Il faut poursuivre et intensifier le renforcement de l’armée et la préparer à toutes les éventualités», a-t-il déclaré. En a-t-il les moyens et dans quel objectif ?
Voulant se vanter d’une soi-disant capacité à reprendre la guerre, un représentant du Polisario en Amérique latine a, lui aussi, expliqué ce recours aux armes par «l’entêtement du Maroc» et «la faiblesse des Nations unies». Sonner l’hallali juste après l’annonce par le Maroc de sa volonté de revenir au sein de l’UA n’est donc rien d’autre que la preuve que l’étau se resserre autour de l’Algérie et de ses ouailles sahraouies.
L’idiotie est aussi meurtrière que l’ignorance, dit-on. Le même Brahim Ghali est d’ailleurs tombé dans le piège des fanfaronnades dont les diplomates algériens ont le secret. En marge des travaux de l’UA, il a rencontré le président rwandais. Il a essayé, lui et un groupe de ministres l’accompagnant, de lui faire changer d’avis au sujet de la question du Sahara ! Peine perdue, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Moshikiwabo, a tenu un point de presse le lendemain pour infliger une douche froide à pareilles tentatives de récupération.
« Le Rwanda tient à réaffirmer son soutien au retour du Maroc à l’UA, puisque ce retour est certainement positif, dans la mesure où l’unité africaine perd en consistance sans l’apport du Royaume, pays qui a enregistré une avancée exceptionnelle », dit-elle sans ambages. La messe est dite.