-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Le point fort de ce Sommet est l’importante présence de 26 chefs d’Etat africain (et ce chiffre peut aller jusqu’à 30), ainsi que celle de chefs de gouvernement. « C’est un message de l’Afrique au Maroc », a affirmé Moussaoui Ajlaoui, chercheur à l’Institut de recherches africaines à l’Université Mohammed V Agdal. La forte présence des dirigeants africains surtout de l’Afrique de l’Ouest et de l’Est est une reconnaissance du fait que le Maroc est devenu un acteur continental incontournable.
« La tenue d'un Sommet africain pendant la COP22 est une nouvelle illustration de l'engagement très fort du Maroc en Afrique voulu par S.M le Roi Mohammed VI », avait expliqué il y a quelques jours une source diplomatique marocaine à l’AFP.
Ce qui est déplorable, d’après Moussaoui Ajlaoui, c’est la faible représentativité de quelques pays de l’Afrique du Nord comme l’Egypte qui sera représentée par son ministre de l’Environnement. « Certes, on peut comprendre que la situation interne de ce pays explique cette faible représentativité, mais il aurait dû au moins envoyer son chef de gouvernement ». La Mauritanie aura, elle aussi une délégation composée seulement de deux personnalités : le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Amedi Camara et un membre du Parlement, alors qu’une importante délégation tunisienne sous la présidence du chef du gouvernement, Youssef Chahid, prendra part à cette réunion africaine.
Malgré cela, la tenue de ce Sommet africain au Maroc est en soi un fait positif qui s’inscrit dans la nouvelle politique africain initiée par le Maroc depuis quelques années. Cette politique a été matérialisée par les visites historiques de S.M le Roi Mohammed VI dans l’Est de l’Afrique (Tanzanie, Rwanda et Ethiopie où le Souverain se rendra après la COP22) et le discours Royal depuis la capitale sénégalaise, Dakar, à l’occasion du 41ème anniversaire de la Marche Verte.
Dans ce discours historique, le Souverain a affirmé que «l’Afrique compte parmi les régions les plus affectées par les changements climatiques» et que la Conférence sur le climat « est une conférence pour l’Afrique». Et d’ajouter : «Aussi, Nous avons appelé à la tenue d’un sommet africain, en marge de cette conférence, en vue de mettre au point une vision commune pour défendre les revendications de notre continent, notamment en ce qui concerne le financement et le transfert de technologie ».
Pour Moussaoui Ajlaoui, même si le continent africain est le moins pollueur au monde, il est, néanmoins, le plus affecté par les changements climatiques : sécheresse, érosion des côtes et inondations. Ce Sommet africain permettra au Maroc de jouer un rôle fédérateur des pays africains pour défendre les intérêts de ce continent durant la COP22 notamment à propos de deux points essentiels pour faire face aux changements climatiques, à savoir le financement et le transfert de technologie.
Les pays industrialisés se sont engagés à apporter 100 milliards de dollars annuellement à compter de 2020 pour financer les politiques climatiques dans les pays en développement. Les pays africains demandent également aux pays les plus riches de les faire bénéficier des technologies propres en vue de conjuguer développement et protection de l’environnement.