![Soirée mémorable animée par Samira Saïd et Rhany Soirée mémorable animée par Samira Saïd et Rhany](https://www.libe.ma/photo/art/default/2248714-3140779.jpg?v=1289555978)
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On savait que tout le monde voulait avoir des dernières nouvelles de cette chanteuse exceptionnelle. Et c’est pour satisfaire cette curiosité que les organisateurs ont prévu une conférence de presse et ce, de façon à ce que tout soit révélé avant la soirée. Et c’était pari gagné tant au niveau des journalistes présents qu’à celui des amateurs qui ont assisté à la soirée. La conférence de presse a donc été l’occasion attendue pour s’enquérir des dernières nouvelles de Samira, ses chansons et ses projets. A toutes ces interrogations, elle a répondu avec un maximum de franchise et de disponibilité, faisant savoir qu’elle est toujours là, à la recherche de nouvelles sonorités, de nouveaux thèmes et de nouvelles phrases musicales. C’est ce qui a fait dire à certains que Samira était un peu avare en production surtout au niveau de la chanson marocaine qu’elle n’a plus interprétée depuis longtemps.
La réponse de la diva était on ne peut plus claire. Elle a insisté sur le fait qu’elle n’était pas « avare » mais qu’elle est plutôt difficile à convaincre étant donné qu’elle est perfectionniste . Quant à la chanson marocaine, elle a souligné une fois de plus que tout ce qui lui a été proposé ressemblait beaucoup à d’anciens succès comme « Waâdi », « Khouyi » et les succès des années 80. Pour elle, il n’est pas du tout question de revenir en arrière et c’est ce que tout le monde a fini par comprendre. Pour preuve, il fallait seulement analyser la rencontre de Samira avec Fnaire, une rencontre qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit de cette chanteuse toujours en quête de nouveauté et de singularité. En effet, « Be Winner », la chanson interprétée avec le groupe marrakchi n’en finit pas de faire des remous. C’est cela Samira : être toujours à l’avant-garde et toujours donner l’exemple.
C’est cette démarche qui explique au demeurant, la longévité artistique de cette chanteuse qui a su transcender les styles et les générations. Jeune, Samira le restera ainsi toujours, car son esprit ne vieillit pas et il est toujours alerte et vif. Ceux qui ont eu la chance de travailler avec elle ne le savent que trop. Samira est tellement exigeante qu’elle se mêle de tout à la différence d’autres chanteurs et chanteuses qui acceptent sans broncher les diktats des paroliers et surtout des compositeurs. Pas elle. Et l’on a vu que l’annonce de ses nouveautés prend beaucoup de temps et que la réalisation de ces mêmes nouveautés prend encore plus de temps. C’est cela qui a poussé Samira à apprendre à jouer du piano, l’instrument de composition par excellence.
La soirée a émerveillé tout le monde et Samira aussi. Son expérience avec Fnaire qui ne sera sûrement pas la première du genre, comme elle l’a laissé entendre, a ouvert de nouveaux horizons dans la carrière de la diva. Mais qu’en sait-on ? Samira est ainsi faite. Demain elle essayera un autre genre tout à fait différent et c’est cela l’innovation.
La deuxième star qui a animé la troisième édition de Mazagan Nights est Rhany que le public attendait aussi. Et pour cause, ce chanteur est en train de creuser ses sillons lentement mais sûrement. Cela fait d’ailleurs quelques années déjà qu’il est sur la scène. Son genre qui se démarque du rai et qui a en fait une certaine particularité, commence à s’imposer et Rhany en est devenu l’un des chanteurs les plus sollicités et les plus prisés. Lors de la soirée, il a interprété ses nouveaux succès, des succès appris par cœur par la plupart des jeunes. « Khallouni Hass Brassi », « Dak Zman Li jabni lik », « Siht zerba », « Mahboub Khatri », autant de succès que tout le monde connaît et aime.
De père marocain et de mère franco-algérienne, Rhany a bercé comme il faut dans plusieurs styles musicaux à la fois. C’est ce qui donne beaucoup de force à ses compositions car c’est lui qui compose ses propres chansons. D’ailleurs son succès commencent à aller au-delà des frontières notamment au Maghreb, en Algérie et en Tunisie où il est très demandé. Et bien qu’il ait côtoyé les plus grandes stars du rai et les chanteurs et chanteuses les plus célèbres, il se garde de verser dans l’imitation et de suivre les vagues du moment. C’est ainsi qu’il a pu donner un cachet particulier à ses chansons et à s’imposer en tant qu’artiste qui étonne toujours de par des compositions originales et très recherchées. Certes, la musique latino commence à prendre une plus grande place dans ses compositions, mais elle n’a jamais, pour autant, éclipsé la trame de fond qui est, elle, inspirée de la culture arabo-andalouse.
C’était donc une soirée mémorable pour avoir permis de découvrir les nouveautés de deux grandes stars, des stars aimées et adulées et que le public, toutes générations confondues, attend toujours avec impatience. Il faut dire que les organisateurs n’ont rien laissé au hasard, ce qui dénote une grande maîtrise de la communication à la station Mazagan.
Que ce soit Soumia Chraibi, directeur communication et relations publiques, Rita Tazi, assistante directeur communication et relations publiques ou, bien entendu, le directeur général, Fréderic Picard, tous, sans exception ont été au four et au moulin ne laissant absolument aucune place à l’improvisation. Normal lorsqu’on sait que cette station balnéaire qui entre dans le cadre du Plan Azur tient à son image et à sa réputation. C’est cette image et cette réputation qui sont à même de promouvoir le tourisme dans la région, surtout que les responsables font de l’animation l’un de leurs chevaux de bataille. Fréderic Picard l’a souligné en insistant sur l’aspect qualité des prestations. Ce n’est qu’à ce prix que les choses évoluent positivement.