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Organisé jusqu’au 10 août courant par l’Association Al Karama pour le développement social avec d’autres partenaires, cet événement vise à célébrer la culture et les traditions de la communauté nomade de Beni Guil.
Ce festival offre, selon les organisateurs, une opportunité unique de découvrir le patrimoine culturel, social et historique de cette région à travers une variété d’activités éducatives, sportives et culturelles, y compris des spectacles folkloriques, des démonstrations de tbourida, des expositions de produits locaux, des conférences, des ateliers pour enfants et des soirées musicales.
Des groupes et des troupes de diverses régions du Maroc participent à cet événement, en en faisant une plateforme d’échange culturel et de partage d’expériences.
Ce festival qui joue un rôle important dans le soutien au développement local et au tourisme culturel de la région, estiment les promoteurs de cet événement, s’inscrit dans le cadre de la continuité des efforts déployés par les différents acteurs pour mettre à profit les potentialités locales en vue de créer des richesses et promouvoir le développement durable.
La cérémonie d’ouverture a été marquée notamment par un spectacle impressionnant de fantasia qui a vu la participation de plusieurs sorbas qui ont ébloui le public et un spectacle de musique folklorique, en sus du vibrant hommage rendu à des personnalités en reconnaissance de leurs efforts dans les domaines de l’art équestre, du sport et de l’éducation.
Dans une déclaration à la MAP, le président de l’Association Al Karama pour le développement social, Abdelmajid El Gasmi, a fait remarquer que ce festival qui est à sa cinquième édition et qui gagne en notoriété chaque année est organisé dans le cadre des festivités marquant la célébration de la glorieuse Fête du Trône.
Le festival, a-t-il dit, met en avant l’importance de la préservation des traditions et des savoir-faire ancestraux, tout en encourageant les jeunes générations à s’engager dans la valorisation et la perpétuation de leur héritage culturel.
Il constitue ainsi un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à la richesse de la culture et du patrimoine des nomades du Maroc, a encore ajouté M. El Gasmi, professeur à l’Université Hassan II de Casablanca.
Selon lui, cet événement se veut aussi une occasion pour mettre en exergue l’histoire et le riche patrimoine culturel immatériel de cette région du Royaume et pour débattre, à travers des conférences animées par des universitaires, des experts et des acteurs associatifs, de l’élaboration d’une stratégie intégrée qui sera soumise aux autorités locales dans la perspective de conforter l’élan de développement qu’elle connaît.
Bouillon de culture
L'Institut français de Tanger organisera, le 5 octobre à la place Bab El Marsa, le spectacle vivant "Lignes de vie".
Il s'agit d'un spectacle déambulatoire de danse de façade pour 5 danseurs-traceurs, chorégraphié par Antoine Le Menestrel, avec l’architecture comme partition, indique l'Institut.
Ce spectacle déambulatoire est révélateur de la partition architecturale. Les corps qui s’inscrivent dans l’espace construisent des images qui transforment notre vision du lieu.
Cette poésie "du risque bienveillant" est sans cesse à réinventer et résonne avec les parcours de vie des habitants et des passants rencontrés. C’est une poésie vivante et captivante pour les spectateurs.
Exposition
Le vernissage de l'exposition "Oxide. Paysages inventés" du journaliste et photographe, Javier Sakona, aura lieu, le 19 septembre à l'Institut Cervantès de Tanger.
Cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 20 octobre, donnera à voir des photographies qui n'ont ni titre ni explication pour ne pas conditionner le regard du spectateur, laissant à son imagination, à la manière d'un jeu de paréidolie, le soin de décider ce qu'il voit dans chaque photo/tableau.
"Les paysages inventés qui composent ce projet sont l'empreinte d'une vie de travail en mer. Toutes les photographies sont prises sur la coque de cargos... Oxide traverse la frontière entre la photographie et la peinture, renonçant à l'illusion des trois dimensions dans l'image photographique, arrachant la couleur de la réalité pour l'imaginer sur une toile comme un trompe-l'œil pictural", explique l'institut. Les véritables auteurs de ces éclats de peinture abstraite ne sont autres que la rouille et le sel sur la peinture recouvrant les coques des navires.