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Mais ce qui préoccupe les Espagnols qui font pression depuis le début des négociations sur la Commission européenne, c’est la mise en application de ce nouvel accord de pêche. «On ne sait pas, explique l’agence espagnole, si cet accord sera mis en application immédiatement, ou s’il devra passer par la procédure de ratification parlementaire aussi bien au niveau du Parlement marocain qu’européen. C’est ce point de divergence qui a empêché sa conclusion vendredi dernier, selon des sources proches des négociations. Et la même source d’ajouter que «jusqu’à maintenant, le Maroc s’est fermement opposé à cette mise en application immédiate pour éviter la reproduction de ce qui s’est passé en décembre 2011», quand le Parlement européen, pour des calculs politiciens, avait rejeté la prorogation pour un an de l’accord de pêche Maroc-UE, qui permettait à 120 navires battant pavillon de 11 pays européens -dont une centaine pour la seule Espagne- de pêcher dans les eaux du Royaume. Ce dernier avait riposté en demandant aux bateaux de pêche européens de quitter ses eaux.
A noter que le premier round de négociations entre les deux parties a eu lieu dans la capitale du Royaume le mois de novembre dernier. Les experts marocains et européens ont tenu depuis six rounds de négociations en vue d’aboutir à un accord qui garantisse la préservation et l’exploitation durable et responsable des ressources halieutiques nationales. Le dernier en date a eu lieu les 18 et 19 juillet courant à Rabat après six mois d’interruption. Selon l’agence Maghreb arabe, «durant ces différents cycles de négociations, les experts marocains ont défendu bec et ongles la position du Royaume qui a toujours fait part de son souhait de parvenir avec l’UE à un accord juste et équilibré en termes d’extractions, de bénéfices et de contrepartie financière».
Et la même source de préciser qu’«ils ont également insisté sur l’importance de prendre en compte les intérêts nationaux du Maroc et des professionnels du secteur et de faire en sorte que le nouvel accord contribue de manière significative au développement et à la modernisation de la filière de la pêche marocaine».