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La semaine dernière, le média pro-Polisario Futuro Sahara a, en effet, rapporté l’évasion de sept présumés dealers de drogue d’une prison du Polisario arrêtés en mai 2018 et emprisonnés dans un établissement situé dans la soi-disant «Quatrième région militaire».
La même source rappelle que ce scandale s’ajoute à celui de l’évasion, en septembre dernier, de 19 Marocains originaires du Sahara, détenus par le Polisario depuis le mois de juillet 2017, dans une prison située «près de Tifariti, dans la Deuxième région militaire» et à « l’affaire de la négligence médicale de Ammar Annay dans « la Cinquième zone militaire ». Cette affaire constitue un échec pour la direction du Polisario qui n’a cessé depuis la désignation de Brahim Ghali à sa tête, d’insister sur la nécessité d’accorder la priorité à l’institution militaire, alors qu’aucun responsable n’a été puni pour la série de scandales qui frappent cette institution», dénonce le média.
Mais un autre problème que la direction pensait être enterré vient de ressurgir. Il s’agit de la disparition, il y a dix ans du docteur Khalil Ahmed kidnappé par les services de renseignements algériens avec la complicité du Polisario, alors qu’il était censé participer à une conférence sur les droits de l’Homme, prévue à Alger.
Les renseignements algériens auraient appris que le docteur Khalil Ahmed, récemment nommé conseiller à la prétendue présidence du Polisario chargé des droits de l’Homme, allait mettre au grand jour de nombreuses violations de ces mêmes droits perpétrées par des officiers algériens et par des membres de la direction du Polisario, n’avaient trouvé d’autre moyen pour le dissuader d’enterrer ces dossiers que de l’enlever.
La semaine dernière, des manifestations ont été organisées par les membres de la tribu du disparu et drainé des milliers de personnes devant le siège du Polisario à Rabouni. Ces manifestants demandaient le retour de Khalil ou de sa dépouille.
Des sources bien informées à Tindouf affirment que ces manifestations ont mis en émoi les caciques du Polisario. Surtout qu’elles ont également exigé que fin soit mise aux disparitions forcées dans les camps contrôlés par le Polisario avec l’aide des officiers des renseignements militaires algériens.
Dix ans après cette disparition mystérieuse, sa famille et de nombreux sahraouis de Tindouf ont, dans ce sens, bravé la milice de Brahim Ghali en protestant devant la représentation du HCR, à Rabouni où le Polisario avait établi son QG.
Face aux manifestants qui sont déterminés à connaître le sort d’Ahmed Khalil, la confusion des responsables du Polisario est totale, assurent les mêmes sources vu que Brahim Ghali et ses plus proches collaborateurs savent que cette affaire implique directement des officiers des renseignements militaires algériens qui les protègent et assurent leur maintien à la tête du mouvement séparatiste dans le dessein de faire perdurer les tensions dans nos provinces sahariennes.