-
Région de Guelmim-Oued Noun: la CCIS adopte son projet de budget pour 2025
-
Casablanca: Lancement de sessions de formation au profit des commerçants
-
Ramadan : Stabilité des prix et abondance de l'offre des produits alimentaires à Fès
-
Agadir Ida-Outanane: Campagne médicale de chirurgie de la cataracte
-
DGAPR: 122 cas de rougeole enregistrés dans les prisons, 105 guérisons
Le communiqué de l'AMDH diffusé en parallèle avec cet acte revendicatif qui confirme l’acuité de la crise au sein du CHP d'Essaouira qui tarde toujours à se débarrasser de ses problèmes, a salué les efforts déployés par l'administration et nombre de médecins intègres, tout en fustigeant certains praticiens corrompus dont il a même défini les spécialités.
Ces derniers, poursuit le communiqué, n'hésitent pas à exercer leur chantage sur les malheureux patients qui se trouvent, de ce fait, privés de leur droit fondamental aux soins. L’insouciance et l'irresponsabilité de certains médecins, conclut le communiqué, ont atteint un seuil insoutenable suite au dépôt d'un nouveau-né vivant dans la morgue après l'avoir déclaré mort par erreur par un médecin.
Cependant, l'AMDH a imputé la responsabilité de cette dégradation des services sanitaires au niveau provincial à l’Etat qui tarde à prendre les mesures qui s'imposent, tout en dénonçant les comportements de certains médecins qui se sont illustrés par leurs pratiques à l'encontre de la noblesse de leur métier. Sans omettre de demander l'ouverture d'une enquête pour définir les responsabilités quant aux irrégularités que connaît le CHP de Sidi Mohammed Ben Abdellah.
Le communiqué de la section locale de l'AMDH exprime, d’autre part, son rejet du nouvel horaire des visites imposé par la direction de l'hôpital (de 16h à 18h). Un horaire qui ne prend pas en compte l'intérêt des patients et de leurs familles, notamment celles issues du monde rural. L’AMDH appelle, en outre, au renforcement des ressources humaines du CHP, tout en mettant le stock des médicaments à la disposition des malades démunis de la province.
A rappeler que le centre hospitalier de Sidi Mohammed Ben Abdellah, le seul hôpital public de la province, se trouve dans une situation catastrophique tant au niveau des services, que des équipements et des ressources humaines. Le projet de sa réhabilitation ou de sa reconstruction, déjà promis, tarde toujours à se concrétiser, alors que des milliers de patients continuent à souffrir au quotidien de la mauvaise qualité des structures d'accueil existantes.