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Et avril 2008, Yasmina Baddou avait jugé opportun d’affecter une majeure partie d’une promotion constituée de femmes, loin, très loin, de leur époux et enfants. Une affectation qui se fait pour la première fois au tirage au sort, alors que depuis 1993, les affectations des femmes mariées s’effectuaient dans un rayon ne dépassant pas les 100 km.
Les exceptions sont peu nombreuses certes, mais elles n’avaient reposé sur aucun critère objectif hormis le bon vouloir de ceux qui les avaient ordonnées, d’où le recours des victimes à la justice qui leur a effectivement donné raison.
La ministre ne voulait rien savoir et a donc interjeté appel. Et de procédure en jugement, l’affaire a fini par trouver une issue normale: Les femmes médecins spécialistes devraient regagner une destination précise avant d’être affectées dans des zones où elles pourraient avoir une vie de famille normale.
La ministre ne l’entend toujours pas de cette oreille. Les femmes médecins spécialistes, promotion 2007, ont donc décidé de mener une série d’actions revendicatives. La dernière étant le sit-in ouvert depuis lundi que mènent 37 médecins femmes devant le siège du ministère de la Santé à Rabat.
A travers leur coalition, ces femmes médecins réitèrent leur attachement à leur droit légitime au travail auprès de leur famille, et espèrent éclairer l’opinion publique sur les faux-fuyants et les assertions gratuites que ne cesse de déclarer la ministre à la presse.
Autre dossier auquel le ministère de la Santé doit faire face, c’est celui du mouvement du personnel. La nouvelle circulaire relative à ce mouvement porte atteinte aux acquis des fonctionnaires de la santé, soulignent 3 syndicats du secteur, affiliés à la FDT, la CDT et l’UNTM. Tout en demandant l’annulation de ladite circulaire, les centrales appellent à reporter la date du lancement de ce mouvement, en attendant de parvenir à une formule équitable et consensuelle.