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L’affaire de l’ex- milicien du Polisario, Omar Ould Anay, décédé la semaine dernière dans des conditions non encore élucidées, est la dernière des ces occasions saisies par sa famille et ses amis pour organiser un sit-in de protestation devant le siège du prétendu «ministère de la Défense» situé au camp Rabouni.
Et comme les temps ont bien changé, pendant ce sit-in, les manifestants ont demandé de faire toute la lumière sur cette question et de poursuivre en justice les «responsables» de la mort du Sahraoui.
Des appels qui, visiblement, n’ont pas eu d’échos auprès de la direction du mouvement qui ne tient compte ni des changements ni de l’évolution que vivent les habitants des camps et qui continue, comme par le passé, à observer le silence sur cette affaire.
Avant de rejoindre les milices du Polisario, Omar Ould Anay avait travaillé dans le prétendu corps de la police du Front Polisario. Il est décédé début janvier dans des conditions non encore élucidées, et qui ne le seront, peut-être jamais comme tant d’autres décès. Pour ses parents, la mort d’Omar est due à une négligence tant de la part de ses chefs qui ne lui ont pas fourni un moyen de transport, que de la part du corps médical ayant le jeune homme comme patient. Les parents d’Omar comparant son décès à celui du jeune Algérien dans un puits devant l’incapacité des secouristes de le sauver. Ce qui avait provoqué le limogeage du wali de la région où il est mort.
Les manifestants sahraouis réclament au moins les mêmes sanctions pour les responsables ayant négligé Omar tombé malade alors qu’il était en service. Mais comme il n’appartenait pas aux familles dirigeantes, personne ne s’en était préoccupé, ce qui a obligé ses parents à affréter un véhicule de transport de passagers pour le conduire au centre hospitalier le plus proche où il avait été négligé jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Alors que le jeune Omar agonisait, les dirigeants du Polisario se chamaillaient pour le partage des dotations de carburant.
A noter que le parrain algérien du Polisario lui octroie une dotation mensuelle de carburant de 300 tonnes. Cette quantité suffirait à tous les camps si elle était répartie équitablement entre les habitants. C’est, malheureusement loin d’être le cas. Ce sont les dirigeants cupides qui se partagent et vendent, au triple de leur prix, ces quantités.