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Tous les piliers vitaux d’une ville moderne ou même d’un patelin bien structuré sont détruits. L’anarchie, le copinage, le favoritisme et les intérêts personnels sont devenus, par la force des choses, monnaie courante dans tous les services. En un mot : la ville de Mohammedia est au bord du gouffre.
A l’appel des habitants de cette municipalité transformée en un vivier de saleté, d’immoralité, de débauche et d’anarchie, l’opposition s’est récemment manifestée pour la énième fois. Mais les autorités locales semblent bien avoir choisi, selon l’opposition, leur camp dans cette équation déséquilibrée entre un «maire» puissant, qualité dont il se targue devant ses proches collaborateurs, et une population frustrée d’un président qui a beaucoup de mal à masquer son incompétence en matière de gestion par son absence presque continue des locaux de la municipalité qu’il n’occupe que quelques minutes très tôt le matin avant l’arrivée du personnel. «Une absence comblée, illégalement, par ce fonctionnaire hors du commun, ex-caïd au Nord et cousin du président, qui gère à sa place les affaires de la commune défiant ainsi toutes les lois en vigueur et le mécontentement des autres élus», crie cet élu furieux pour dénoncer le silence complice des autorités locales. Et ce, malgré les multiples revendications des élus de l’opposition et des habitants de la ville qui ne cessent d’exprimer, à la moindre occasion, leur colère. «Les tentatives du «maire» qui n’hésite pas à acheter le silence des nécessiteux de la ville en leur distribuant des vivres dans les locaux municipaux, avec la bénédiction des autorités locales ne servent plus à rien.
L’opinion publique locale est consciente de ces manœuvres et réclame l’intervention des autorités compétentes, en l’occurrence le ministère de l’Intérieur, en vue de mettre fin à ces abus et de faire cesser cette campagne électorale précoce d’un parti trop soutenu, notamment à Mohammedia», fait savoir le communiqué de la section locale de l’USFP rendu public récemment.
Quelques jours avant le mois sacré, les militants usfpéistes, à leur tête les conseillers du parti à la municipalité de la ville, ont sollicité l’intervention urgente du ministère de l’Intérieur. Ils ont réclamé, entre autres, l’ouverture d’une enquête sur plusieurs dysfonctionnements dans la gestion anarchique de la ville. Selon eux, les abus ne manquent pas dans cette municipalité appauvrie et compromise par la mauvaise gestion individuelle dont le bilan négatif est très alarmant. Les dix péchés à « l’actif » du président de la commune urbaine de Mohammédia et que nous énumérerons dans une prochaine édition en disent long.