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L'objectif de cet accord, conclu en marge de l'assemblée générale de l'APSF est d'éviter aux pensionnés tout risque de surendettement dans la transparence la plus complète, tout en améliorant la qualité des services offerts aux retraités de la CMR, indique un communiqué de la Caisse.
La CMR a rappelé que seules les sociétés de financement sont habilitées à donner leur accord pour octroyer des prêts, soulignant les nouvelles règles prudentielles retenues qui portent sur plusieurs axes.
Parmi ces axes il y a lieu de citer le taux de précompte opéré (ne dépassant pas les 40% du montant net de la pension hors allocations familiales), la fixation de la quotité incessible à 1500 Dh minimum de la pension, hors allocations familiales, la fixation à 3 du nombre de dossiers de crédit maximum par retraité (avec un maximum de 2 par société de financement) et la fixation à 60 mois maximum de la durée d'un crédit n'excédant pas la durée de la couverture du pensionné par l'assurance décès, selon la même source. La CMR et les sociétés de crédit à la consommation sont aussi convenues de faire bénéficier les retraités de la CMR d'un taux effectif global (TEG) limité inférieur de 2 points au TEG maximum établi par Bank Al Maghrib, a fait savoir la CMR.
Ces dispositions devraient entrer en vigueur à partir du 1er juillet 2011 et ne concernent que les dossiers de prêts octroyés après cette date.
A signaler, par ailleurs, que les résultats d'une étude sur la concurrence dans le domaine des crédits à la consommation au Maroc (sociétés, produits, volume des crédits octroyés) ont été présentés lors d'un workshop organisé, mardi à Rabat, par le Conseil de la concurrence.
Réalisée par le bureau de Conseil «B-Five», cette étude a traité notamment des caractéristiques du secteur et des mesures proposées en vue de booster le rendement des établissements de crédit à la consommation au Maroc. Cette étude relève que l'accès des ménages aux crédits a connu une forte croissance durant les deux dernières années grâce aux mutations qu'ont connues les modes de consommation, l'amélioration du pouvoir d'achat et la diversification des offres de crédit, outre le développement de la communication publicitaire.
L'étude relève, d'autre part, que le développement du secteur pour répondre aux besoins du consommateur marocain requiert davantage de transparence, notant que les obstacles, qu'ils soient d'ordre socioculturel, économique, politique ou réglementaire, leur impact demeure désormais limité sur le secteur des crédits à la consommation.
Dans une déclaration à la presse, le président du Conseil de la concurrence, Abdelali Benamour a affirmé que «la réalisation de ce genre d'études vise à donner une vision claire sur la concurrence dans certains secteurs économiques et doter le Conseil d'une base de données qui lui permettra d'exercer le pouvoir d'auto-saisine dans plusieurs domaines qui relèvent de ses compétences. Et d'ajouter que l'organisation de cet atelier, qui regroupe plusieurs acteurs concernés par les résultats de cette étude, permettra au Conseil de récolter davantage d'opinions et de points de vue susceptibles d'enrichir l'étude.
Des juristes, des économistes et des acteurs de la société civile ont participé à cette rencontre.