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Sidi Ifni secoué par un scandale foncierLa mainmise illégale des autorités publiques sur un terrain de 12 hectares dure depuis 20 ansHassan Bentaleb
Mardi 18 Mars 2014
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A Sidi Ifni et par les temps qui courent, l’affaire des héritiers d’Ahmed Ben Mohamed Ben Adi est sur toutes les langues. C’est l’histoire burlesque d’un litige foncier qui perdure depuis l’époque coloniale espagnole jusqu’à nos jours. Lesdits héritiers se qualifient eux-mêmes de dernières victimes de l’héritage colonial. Ce conflit n’a rien à voir avec un quelconque litige entre héritiers ni avec un éventuel laisser-aller concernant les procédures administratives relatives à la conservation foncière. En effet, les héritiers en question prétendent avoir été empêchés d’exploiter ces parcelles de terrain d’une superficie estimée à 12 hectares par les autorités locales qui auraient mis tout en œuvre pour retarder l’opération de restitution de ces terres jadis occupées par les autorités espagnoles. Pire encore, sept hectares de ce lot de terrain ont déjà été victimes d’une mainmise injustifiée de l’Etat. «L’histoire remonte aux années trente du siècle dernier lorsque les autorités coloniales espagnoles avaient confisqué sous la contrainte des terrains appartenant à mon père Ahmed Ben Mohamed Ben Adi, pour y aménager une partie de la ville de Sidi Ifni et son aéroport. Un préjudice qui ne sera levé qu’en 1967 à travers un document espagnol qui prouvait qu’on était propriétaire de ces terrains avant que l’accord de Fès de 1969 entre le Maroc et l’Espagne ne remette ce dossier à l’administration marocaine», nous a indiqué Danouni Mohamed, porte-parole des héritiers. Une situation qui ne va pas durer longtemps puisque les pouvoirs publics n’ont pas jugé urgent de rendre ces terres spoliées à leurs propriétaires légitimes. «Notre calvaire va commencer précisément à partir de cette date. Notre dossier va être gelé dans les tiroirs de la Conservation foncière depuis 1980 jusqu’en 2002 avant d’être renvoyé devant la justice. Et jusqu’à aujourd’hui, il est encore en appel», nous a précisé notre source avant d’ajouter : «Les autorités locales et provinciales ont tout fait pour entraver l’opération d’enregistrement de nos biens par la Conservation foncière comme en témoigne l’interdiction faite par ces autorités à la commission topographique d’effectuer sa mission et le refus par cette dernière de nous délivrer les avis de bornage».Un état de fait qui n’a que durer et qui a engendré un changement radical de la nature du bien objet du litige. «Aujourd’hui, seuls 3,5 hectares sont encore vierges, le reste a été occupé par des bâtiments administratifs et des locaux sans justification légale», nous a indiqué Mohamed Danouni. Pour lui, ce cauchemar doit prendre fin d’autant que les jeunes héritiers de la famille ont commencé à se mobiliser pour réclamer leur droit. «Actuellement, on est 37 familles, soit près de 300 personnes, qui exigent que justice soit faite. On a observé un sit-in jeudi dernier et on ne compte pas en rester là. Notamment après les promesses du conseil communal de la ville», nous a-t-il révélé. Lu 3700 fois
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