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Pour plusieurs membres du Conseil de la ville, Sajid a beaucoup tardé pour communiquer sur la catastrophe du 29 et 30 novembre et cette session extraordinaire est vide de tout sens puisqu’elle s’est tenue presque 24 jours après les évènements. Ils ont regretté également que le premier concerné, à savoir le directeur général de la Lydec n’ait pas été convoqué.
Pire, un membre de la majorité a affirmé que Sajid n’a pas été à l’origine de la session puisque cette dernière a été programmée à la demande des partis de l’Istiqlal et du PJD.
De son côté, Kamal Dissaoui, président de l’arrondissement de Sidi Belyout, a déclaré que cette session vise à jeter de la poudre aux yeux des Casablancais, car la responsabilité du Conseil de la ville dans ce qui est advenu à la capitale économique est palpable. « La mairie de Casablanca est la première responsable, puisque l’assainissement liquide fait partie de ses compétences et du coup, elle est en charge du contrôle et du suivi de toutes les opérations effectuées dans ce domaine ».
M. Dissaoui a noté que le réseau d’assainissement liquide demande un travail d’entretien et de prévention récurrent et c’est l’absence d’un pareil travail qui a aggravé la situation, faute d’investissements.
Le président de l’arrondissement de Sidi Belyout a évoqué une autre problématique juridique : le conflit d’intérêts. Il a estimé qu’il est important que les personnes qui ont des intérêts dans le secteur immobilier ne soient pas à la tête des grandes ou des petites villes.
M. Dissaoui a appelé également à donner plus de priorité aux maisons menaçant ruine et qu’il faut anticiper le danger avant qu’une autre catastrophe ne se produise.
De leur côté, les habitants des bidonvilles de la préfecture d’arrondissements Aïn Sebâa – Hay Mohammadi qui ont observé un sit-in en signe de protestation contre les abus dans l’octroi de logements, accusent les autorités locales de falsifier les résultats de l’opération de recensement au profit de certaines parties. « Les mokadems, les chioukhs, les caïds et certains fonctionnaires de la préfecture sont complices dans certaines opérations d’octroi de logements au profit de personnes étrangères à ces bidonvilles ou qui viennent d’y résider », nous a déclaré Mohamed Elhafi, l’un des organisateurs du sit-in. Ces derniers sont aussi en colère contre la décision de l’ONCF de recourir à la justice pour les faire évacuer de ses propriétés et contre le fait d’être logés dans des appartements de 48 m2 à 56 m2, superficies formant la majeure partie des logements sociaux au Maroc, mais jugés par eux comme inadéquats pour des familles nombreuses.
Les habitants victimes de cette opération de relogement demandent un nouveau recensement et la prise en compte de la situation financière des bidonvillois.