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Le programme « L’égalité en discours et en images » dont l’appel à candidatures est ouvert du 31 octobre au 26 novembre, est réservé aux étudiants universitaires marocains, âgé de 23 à 35 ans et comprend plusieurs ateliers dont le premier aura pour thème « Inégalités/égalité femmes/hommes dans la culture orale». Ce dernier sera le noyau d’une formation programmée pour les candidats retenus du 8 et 9 décembre à Rabat.
L’initiation de ce programme fut possible grâce au Centre de recherche Economia, rattaché à l’Université Mohammed V de Rabat, dépositaire de la Chaire Fatéma Mernissi. Par chaire, on entend un espace-temps de transmission de savoir et de visions du monde inscrit dans la stratégie de l'université qui crée, finance ou accueille la chaire. Ce Centre de recherche s’intéresse aux multiples aspects que Fatéma Mernissi a explorés de son vivant, entre autres "Femmes/hommes, société et démocratie", "Médias et cultures", "Jeunes et dynamiques locales à l'ère de la mondialisation" et "Economie réelle et actions sociales". Autant de sujets qui n’ont pas laissé l’ONU femmes insensible.
Cette entité des Nations unis dédiée à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, a vu le jour en 2010, grâce à l’Assemblée générale des Nations unies, et ce dans le but d’apporter des réponses aux besoins des femmes aux quatre coins de la planète. Elle est considérée comme un précieux appuie aux États membres des Nations unies dans l’adoption de normes internationales pour parvenir à l’égalité des sexes et travailler avec les gouvernements et la société civile.
Notamment par des actions visant à soutenir la participation équitable des femmes à tous les aspects de la vie en ciblant plusieurs objectifs : renforcer le leadership des femmes, mettre fin à la violence à leur égard, les intégrer dans tous les aspects des processus de paix et de sécurité, renforcer l’autonomisation économique des femmes et placer l’égalité des sexes au cœur des processus de planification et de budgétisation au niveau des nations membres. Au cours des dernières décennies, les Nations unies ont enregistré des progrès significatifs dans la défense de l’égalité des sexes, notamment grâce à des accords historiques tels que la Déclaration et le Programme d’action de Beijing et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).
Evidemment, affirmer que l’égalité des sexes est un droit humain fondamental est un doux euphémisme, plus facile à dire qu’à réaliser. Mais sa concrétisation permettra d’importantes retombées socioéconomiques. En effet, autonomiser les femmes mène vers le chemin d’une économie florissante, dont les gains et la productivité concourent à une croissance régulière et constante.
Ceci dit, force est de constater que les inégalités entre les sexes sont légion et restent profondément présentes dans toutes les sociétés. Les femmes sont souvent victimes d’une ségrégation des emplois et des écarts de rémunération entre les sexes. De plus, elles se voient refuser de façon inacceptable l’accès à l’éducation et aux soins de santé de base. Pis, elles sont victimes de violences et sont sous-représentées dans les processus décisionnels politiques et économiques.