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L’édition de 2012 a été consacré à la jeunesse parce que celle-ci représente les emplois et les activités économiques de demain, au Sud comme au Nord de la Méditerranée. Elle a été coordonnée par l’OCEMO (Office de coopération économique pour la Méditerranée et l’Orient), qui est un réseau regroupant 26 institutions et réseaux euro-méditerranéens actifs en matière d’économie, d’investissement, de formation, de conception de projets et de financement sur l’ensemble de la région méditerranéenne avec des acteurs publics et privés.
Dans ce cadre, il y avait plusieurs projets autour du Maroc :
- Une enquête expérimentale «Attentes de la jeunesse dans la région de Marrakech» financée par l’OCEMO. Les premières remontées qualitatives suite à la phase pilote réalisée cet été ont été présentées lors d’une table ronde ;
- Une rencontre avec de jeunes entrepreneurs ;
- Des tables rondes autour des thèmes «Diaspora et investissement», «La formation et l’école de la deuxième chance» avec l’OCP.
Plusieurs jeunes Marocains y ont participé. Des dirigeants d’entreprises marocaines ont été invités pour dialoguer avec leurs homologues français et méditerranéens.
Durant cette semaine, tous les thèmes de coopération en Méditerranée ont été abordés.
Pascal Chabrillat, directrice générale de l’OCEMO, a déclaré à Libé : «Le choix de l’enquête sur la jeunesse marocaine vient du choix de l’OCEMO de donner la priorité à la jeunesse en Méditerranée car celle de moins de 24 ans constitue 50% de la population. Une majorité n’est pas bien insérée dans le dispositif de la formation et de l’emploi. Notre but a été de compléter notre connaissance malgré la présence de certaines informations».
Sur la question du transfert de savoir entre les deux rives de la Méditerranée et qui touche des personnes d’origine marocaine en France, l’Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée développe 50 projets avec le Maroc selon son délégué général Tahar Rahmani. «25 projets ont démarré depuis le mois de juin dernier à Casablanca, 4 sont déjà créés dans différents domaines économiques. On n’est pas au niveau qu’on appelle en France la problématique de l’aide au retour mais sur la question du flux de l’investissement productif. On a besoin de l’aide de l’Etat marocain pour continuer ces projets».
Le Maroc a été présent à travers plusieurs projets euro-méditerranéens qui touchent les jeunes, soit dans le domaine de l’investissement, de la formation comme le projet de l’école de la deuxième chance initié entre des partenaires français et l’Office chérifien des phosphates (OCP) pour proposer des formations aux jeunes.