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Dans ce baromètre réalisé par Gfk, premier institut de sondage en Allemagne et leader européen en matière d'enquêtes internationales, le Maroc est comparé à 25 pays des différents continents (Amérique, Europe, Asie, Australie).
Les résultats 2010 qui seront disponibles à partir du lundi 20 décembre 2010.sont riches d'enseignements.
Même si les Marocains sont légèrement moins positifs que dans les autres pays, globalement, nos compatriotes associent à la retraite des images positives de repos, loisirs, et plus de temps à consacrer à la famille et aux proches.
La différence entre le Royaume et les autres pays s'illustre à travers des préoccupations légèrement plus importantes sur les difficultés liées à la vieillesse.
Le Maroc est l'un des seuls pays où l'âge de départ souhaité par les actifs rejoint l'âge réel de départ à la retraite. Par ailleurs, la proportion des départs anticipés volontaires au Maroc est presque 2 fois inférieure à la moyenne internationale (19% vs 36%). Ce chiffre est en baisse en comparaison avec l'enquête de 2008 (25% contre 19%).
L'enquête relève également une forte résistance à l'augmentation de l'âge légal de départ à la retraite tous pays confondus, y compris le Maroc.
La majorité des Marocains pessimistes quant à leur futur niveau de revenu
En effet, la majorité des actifs marocains (72%) s'oppose à cette idée. Ce pourcentage est de 16 points supérieur à la première édition menée 2 ans plus tôt (56% en 2008).
L'enquête soulève la problématique de connaissance des revenus à la retraite : le tiers des actifs marocains n'a pas ou peu de visibilité par rapport à cette donnée.
Le sondage révèle également que les 70% des Marocains informés sont pessimistes quant à leur futur niveau de revenu (Cette tendance s'est accentuée entre 2007 et 2010 : seulement 16% déclarent en 2010 que leurs revenus seront suffisants, contre 34% en 2007.).
En revanche, les retraités quant à eux se contentent de leurs revenus : 37% estiment leurs revenus suffisants, voire très suffisants. Les nouveaux retraités sont, quant à eux, plus satisfaits de leurs revenus que leurs aînés retraités.
Par ailleurs, même si le rôle de l'Etat reste encore important auprès des actifs Marocains, 57% d'entre eux comptent sur d'autres sources de revenus (épargne retraite privée : 30%, épargne retraite via employeurs : 20%, investissements immobiliers : 7%).
Plus les Marocains sont jeunes, plus ils comptent effectivement sur celles-ci.
Alors que la crise a généré un recul de la préparation de la retraite dans la plupart des pays étudiés, au Maroc le mouvement inverse met sans doute en évidence une vraie prise de conscience (celle-ci est peut-être liée à plus d'information des actifs quant à leur futur revenu).