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A l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, M. Juppé a renouvelé le soutien de la France au processus de négociations entre les parties mené sous l'égide de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross.
Durant cet entretien, M. Juppé a eu également l'occasion de saluer le discours «très courageux et même visionnaire» de S.M le Roi sur les réformes institutionnelles et s'est réjoui des «mesures ambitieuses» prises pour la protection des droits de l'Homme au Maroc.
Cet entretien qui s'est déroulé au Quai d'Orsay en présence de l'ambassadeur du Maroc en France, El Mostafa Sahel, a porté notamment sur les relations bilatérales, la relation Maroc-Europe et la crise libyenne. Par ailleurs et concernant la conférence de Londres, le chef de la diplomatie française a précisé que c’est l’organe de «gouvernance politique» de l'intervention militaire en Libye qui décidera d'un éventuel cessez-le-feu et accompagnera les Libyens vers la transition. Pour lui, cette rencontre a été «très positive», en ce sens qu'elle a validé une articulation «très importante» entre les actions militaire et politique de la communauté internationale pour résoudre la crise libyenne.
«Il y a eu deux décisions importantes: la passation du commandement militaire à l'OTAN» et «la création d'une gouvernance politique de l'opération en Libye», a-t-il déclaré à la presse, à l'issue d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïb Fassi Fihri, au lendemain de leur participation au Sommet de Londres.
Ce groupe devra «assurer le pilotage politique qui va accompagner les Libyens dans le processus de transition, renforcer le dialogue, assumer l'aide humanitaire, mais aussi se prononcer sur les conditions d'un éventuel cessez-le-feu», a-t-il précisé.
«Cette articulation-là a été validée par tout le monde et pour nous, elle est très importante», car «ce sont les considérations politiques, pas simplement militaires, qui doivent gouverner», a noté le chef de la diplomatie française dont le pays a été l'initiateur conjointement avec la Grande-Bretagne de la rencontre de Londres.
M. Juppé a justifié le transfert du commandement des opérations militaires en Libye par le fait «qu'il n'y a pas d'autre organisation aujourd'hui qui a la capacité de planifier et de conduire des opérations de cette importance».
Il a affirmé, à cet égard, que plusieurs délégations de pays arabes ayant participé à la conférence de Londres n'ont montré «aucune objection» à la décision de transférer le commandement militaire des opérations à l'OTAN.
«J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec plusieurs délégations arabes hier, jordanienne, émiratie, qatarie, et je n'ai vu aucune objection à ce transfert», a-t-il dit.
Evoquant la nouvelle gouvernance politique de l'opération en Libye, le ministre a indiqué que la création d'un groupe de contact, suggéré par la France et la Grande-Bretagne, a été adoptée à Londres.
Les prochaines réunions de ce groupe de contact ont été annoncées au Qatar et en Italie, et peut-être un jour au Maroc, a-t-il ajouté.