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Dans son évaluation, le Groupe a constaté que le gouvernement a accusé un retard dans l’élaboration des textes de loi dont des lois organiques et particulièrement celles concernant certaines instances de la bonne gouvernance et leur création.
S’agissant de la séance mensuelle consacrée aux questions de la politique générale adressées au chef du gouvernement, le Groupe socialiste indique que cette séance a montré ses limites dans la mise en œuvre du contrôle des politiques publiques. Le fait que le gouvernement et sa majorité s’accaparent 75% du temps consacré à cette séance constitue une injustice à l’égard de l’opposition, minimise sa mission parlementaire et va à l’encontre des dispositions de la nouvelle Constitution, particulièrement au niveau des droits de l’opposition parlementaire, a-t-il fait savoir. Dans ce cadre, il a appelé tous les partenaires politiques, que ce soit au gouvernement ou au Parlement, au sein de la majorité ou de l’opposition, à procéder à une évaluation objective de l’efficacité de cette expérience pour en tirer les leçons.
Il a demandé aussi l’adoption de nouveaux mécanismes pour interpeller le chef du gouvernement lors de cette séance mensuelle qui se tient conformément aux dispositions de l’article 100 de la Constitution à même de préserver à l’opposition ses droits constitutionnels.
Tout en critiquant l’élaboration par le gouvernement des cahiers des charges concernant les médias audiovisuels, le Groupe socialiste a considéré que la mainmise du gouvernement sur ce secteur est une régression dangereuse et une atteinte à son indépendance, à ses établissements et à son rôle.
Appel a été lancé aux instances de la bonne gouvernance dont la Haute Autorité de la communication audiovisuelle (HACA), ainsi qu’aux instances professionnelles pour garantir l’indépendance de l’audiovisuel public, respecter le minimum du professionnalisme et permettre aux différents partenaires politiques de bénéficier d’une couverture équilibrée de la part de ces établissements. Concernant le volet de la bonne gouvernance, l’économie de rente et la lutte contre la prévarication, le Groupe socialiste a souligné que l’ensemble des mesures prises par le gouvernement n’ont pas touché le fond des questions soumises au gouvernement. Il a, dans ce cadre, enregistré l’incapacité de ce dernier à ouvrir les vrais et épineux dossiers dont l’usurpation de biens immobiliers publics.
Le gouvernement est dans l’incapacité de trouver des mécanismes et des moyens adéquats à même de réformer la Caisse de compensation préférant les sorties médiatiques, a fait constater le Groupe avant de mettre en garde contre les augmentations des prix des carburants et leurs répercussions sur le pouvoir d’achat de larges franges de la population.