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En effet, le HCP, qui vient de publier sa note de conjoncture pour le mois de janvier 2015, met en exergue une économie nationale affichant, à fin 2014, une croissance de l’ordre de 2,7%, en glissement annuel. Pour les services d’Ahmed Lahlimi, cette évolution serait attribuable à une amélioration de 3,5% des activités non-agricoles, tirée particulièrement par le bon comportement des secteurs tertiaires. Les activités agricoles seraient, par contre, restées peu dynamiques par rapport à l’année précédente, marquant une baisse de 1,5%. Aussi, l’on conclut qu’avec une hausse de 3,8% des activités hors agriculture et compte tenu d’une amélioration de 5,1% de la valeur ajoutée agricole, la croissance économique nationale serait, au premier trimestre 2015, de 4,1%.
Le la est ainsi donné. Dans la foulée, la même source fait ressortir une amélioration de 1,2% des exportations de biens en valeur, au quatrième trimestre 2014, en variation annuelle et ce, parce qu’elles ont profité de l'orientation positive de la demande extérieure. Et de souligner que s’agissant des ventes extérieures des produits, elles auraient été tirées, pour l'essentiel, par celles du premier secteur exportateur, à savoir l'automobile, dans ses segments câblage électrique et construction, suivi du secteur textile dans sa branche confection et bonneterie et du secteur électronique.
Quant aux autres produits, comme les phosphates et dérivés, l’on signale qu’ils auraient, toutefois, tiré légèrement à la baisse les exportations totales, surtout au mois de novembre.
De leur côté, les importations auraient continué sur leur tendance baissière pour le deuxième trimestre consécutif, enregistrant un repli estimé à 2,6%, en glissement annuel, précise le HCP, qui a attribué cette baisse, principalement, au recul de 31,7% de la facture énergétique, en liaison avec l'apaisement des cours mondiaux du baril de brent, dans un contexte d'une offre abondante sur le marché international et d'une demande moins importante en Chine et encore faible en Europe.
Pour ce qui est des importations hors énergie, la même source ajoute qu’elles se seraient, à l'inverse, inscrites en hausse de 8,9%, grâce aux acquisitions des biens alimentaires, d'équipement et de consommation.
Le HCP relève, en outre, qu’en raison de la hausse des exportations et du reflux des importations, le déficit de la balance commerciale se serait, donc, allégé de 6,6%, en glissement annuel. Cette situation se serait, également, traduite, explique-t-on, par une amélioration du taux de couverture estimée à 2 points, pour atteindre 53,4%. La demande des ménages aurait, pour sa part, continué de soutenir la croissance économique au quatrième trimestre 2014.
Ainsi, à cette période, l’inflation aurait légèrement accéléré, pour se situer à 1,1%, au lieu de 0,2% un trimestre plus tôt. A l’origine de cette évolution, la hausse de 2% des prix des produits non-alimentaires, suite à la révision à la hausse des tarifs de l’eau et de l’électricité et l’atténuation de la baisse des prix des produits alimentaires, qui se serait située à -0,2%, au lieu de -2,2%, un trimestre auparavant. Toutefois, le HCP explique que l’inflation serait restée modérée sur l’ensemble de l’année (0,4%, après 1,9% en 2013). Et de préciser que la hausse des prix de l’électricité et de l’eau, opérée au dernier trimestre aurait été plus que compensée par le mouvement de repli des prix des produits alimentaires ayant marqué les trois premiers trimestres de l’année. De son côté, l’inflation sous-jacente, qui exclut les produits frais et l’énergie, aurait connu une progression de 1,2%, au quatrième trimestre, au lieu de 1,3% au trimestre précédent, du fait du reflux des prix des produits hors frais.
Dans le même ordre d’idées, la même source indique que la consommation des ménages aurait été principalement alimentée par une expansion des crédits à la consommation et une hausse des revenus extérieurs. L'augmentation de la demande aurait, particulièrement, profité aux importations de produits manufacturés, dont la hausse aurait atteint environ 10,8% au quatrième trimestre 2014, au lieu de 5,6% un trimestre auparavant L'investissement productif aurait, quant à lui, poursuivi son raffermissement pour le deuxième trimestre consécutif, marquant une hausse de 1,9%, en variation annuelle, au lieu de 1,6%, un trimestre auparavant.
Cette amélioration, note-t-on, serait principalement attribuable à l'accroissement des investissements industriels, comme en atteste le renforcement de 5,1% de l'encours des crédits à l'équipement, à fin novembre, au lieu de 2% à fin septembre 2014.
L'investissement en construction serait, pour sa part, resté atone, sur fond du repli de 5,7% du flux des crédits accordés aux promoteurs à fin novembre 2014, retient la note du HCP.