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Elle vient également réparer le sentiment d’injustice vécu par ces milliers de femmes qui n’ont cessé de condamner les coutumes archaïques qui les privaient de leur terre.
D’une superficie globale évaluée à un peu plus de 10 millions d’hectares, ces terres collectives appartiennent à la collectivité ethnique et sont placées, conformément aux dispositions d’une loi datant de 1919, sous la tutelle du ministère de l’Intérieur à travers la direction des affaires rurales.
Les décisions les concernant sont prises par un conseil de tutelle qui exclut les femmes du partage ou de la cession de ces terres et leur dénie la qualité d’ayants-droit.
La récente décision du ministère de l’Intérieur, si elle se confirme officiellement, induira la modification des dispositions légales en vigueur et la mise en application de nouvelles mesures plus équitables et au diapason de l’évolution enregistrée par notre pays en matière de droits de la femme. Aussi, l’ADFM, le Forum alternatives Maroc et les associations qui soutiennent le mouvement revendicatif des Soulaliyates, la considèrent-elles comme une avancée qui consolide la mise en application du principe de l’égalité des genres.
Par ailleurs, et à l’occasion de la Journée nationale de la femme, l’Association démocratique des femmes du Maroc organise en son siège à Rabat une journée « portes ouvertes », et ce le jeudi 8 octobre 2009.
A cette occasion, des espaces de rencontres seront organisés pour permettre de débattre de la situation de la femme au Maroc à travers trois des plus importantes campagnes menées récemment par l'association, en l’occurrence : «Femmes et terres collectives au Maroc»; La «campagne pour la levée des réserves sur la CEDAW et la ratification de son protocole optionnel, aux niveaux national et régional et la « Participation politique de la femme au Maroc».