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Enregistrée à 1h24, la secousse tellurique a été suivie d’une réplique moins importante (3.5 sur l’échelle de Richter) aux environs de 1h42 du matin. « Aucune conséquence n’a pour le moment été constatée. Ce n’est qu’à partir d’une magnitude de 5 sur l’échelle de Richter que les secousses peuvent avoir des incidences sur les constructions et sur les populations » apprend-on du côté de l’Institut de géophysique.
Pas moins de 64 secousses ont été enregistrées par ce dernier depuis le début de l’année 2010, notamment dans les provinces de Chefchaouen, Larache, Ouazane mais également au niveau du Moyen Atlas et du Rif. Rappelons que le Royaume connaît une sismicité relativement importante en raison de son positionnement géographique. Comme l’explique le professeur Cherkaoui, géophysicien et sismologue : « Le Maroc est situé à l'extrémité nord-occidentale de l'Afrique, là où la plaque africaine rentre en collision avec la plaque européenne dont le taux de rapprochement est d’environ 0.5 cm par an au niveau du Détroit de Gibraltar ». Cependant, la plupart des secousses telluriques enregistrées ne sont pas ressenties par les populations locales, car elles ne dépassent que rarement la magnitude de 4 sur l’échelle de Richter.
« Concernant l’année 2010, l’activité sismique est pour le moment normale. On recense simplement un ensemble de petits chocs. Néanmoins, il faut parer à toute éventualité. Puisque l’on ne peut pas faire de projections de l’activité sismique, il faut insister sur la prévention », souligne Nacer Jabour. En la matière, des progrès restent à faire. Si désormais toutes les secousses telluriques sont enregistrées et donnent lieu à un suivi, il n’en est pas de même pour les normes de construction antisismiques qui dans les faits ne sont encore que trop peu souvent appliquées malgré la législation en vigueur et le Code national de construction antisismique. De même, la sensibilisation reste quasi inexistante et nul n’est en mesure de savoir que faire en cas de secousse importante. Nacer Jabour, lui, reste optimiste : «Le Code national de construction antisismique est une protection minimale. Il représente un gain sur la qualité des bâtiments édifiés. Pendant longtemps, les professionnels de la construction étaient réticents quant à l’application de ces normes. Désormais, tous essaient de mieux faire, car ils ont compris que le meilleur moyen de parer aux séismes reste la prévention ».