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Sebta et Mellilia terreau du terrorismeLes effets de la coordination maroco- espagnole commencent à se faire sentirHassan Bentaleb
Vendredi 29 Juillet 2016
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Les présides occupés sont désormais sous l’œil attentif des services de renseigne- ments marocains et espagnols. Ob- jectif : assécher les sources de recrutement de Daech dans la région et arrêter l’infiltration des djhadistes de, ou à, destination du Maroc. Certaines sources médiatiques espagnoles évoquent « une coordination spéciale » entre des éléments de la Guardia civil, la police espagnole et leurs homologues marocains. Laquelle consiste à contrôler et suivre les opérations de recrutement et d’embrigadement des jeunes Marocains de Sebta et Mellilia par Daech. Les mêmes sources médiatiques ont rapporté que cette coordination visant à échanger avec grande fluidité les informations entre les deux pays a déjà donné des résultats positifs. Une évaluation que confirme Mohamed Benaïssa, président de l'Observatoire du Nord des droits de l'Homme (ONDH). D’après lui, le nombre de jeunes Marocains enrôlés et envoyés depuis le Nord du Maroc vers la Syrie et l’Irak a beaucoup diminué. « On a constaté depuis le 10 septembre 2015, une baisse du nombre de départs de nos jeunes vers les zones de guerre au Moyen-orient. A l’inverse, c’est le nombre des jeunes décédés dans ces zones qui est en augmentation. On estime à 200 le nombre de personnes mortes au combat dans les pays du Levant », nous a-t-il indiqué avant de préciser que cette situation est également due aux derniers développements du contexte régional et international, à savoir l’intervention russe en Syrie et l’embargo sur Daech. Une tendance à la baisse déjà signalée par le rapport de l’ONDH publié en août 2015. Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, avait également indiqué dans ce sens que, depuis 2013, il y a eu le démantèlement de plus de 30 filières dont beaucoup étaient spécialisées dans le recrutement et qu’il y a eu accélération des opérations anti-jihadistes menées ces derniers temps. Lesquelles se sont soldées par 12 démantèlements au cours des six derniers mois de 2015. En outre, 147 affaires ont été enregistrées en 2014 contre 64 en 2013, soit une augmentation de 129,6 % et que des poursuites judiciaires ont été initiées contre 323 personnes soupçonnées de jihadisme contre 138 en 2013. Pour le président de l’ONDH, la coordination entre les services marocains et ibériques a été induite par le danger que représentent les deux villes occupées. « Dans ces deux cités, il y a eu éclatement du champ religieux depuis les années 2000 entre les salafistes jihadistes, le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane et les imams relevant de l’Etat marocain », nous a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « Le courant salafiste a beaucoup profité de cette situation notamment au niveau de sa liberté de mouvement et des ressources financières qu’il engrange de la contrebande. Et du coup, les deux villes sont devenues des plaques tournantes en matière de recrutement et d’enrôlement des jeunes natifs de la région désirant combattre en Syrie et en Irak. Une sorte de base arrière qui échappe à tout contrôle ». Mais qui sont ces jeunes ? « Il s’agit en grande partie de jeunes issus des quartiers pauvres des deux villes et qui souffrent des problèmes d’intégration, d’exclusion sociale et d’identité. Un grand nombre d’entre eux a mis le pied dans le monde de criminalité et de la drogue avant de rejoindre les rangs des combattants de Daech ». Selon des chiffres officiels rendus publics en novembre, 1.212 Marocains avaient «gagné les foyers de tension», afin de suivre des entraînements et de combattre au sein de groupes jihadistes, dont le groupe EI. D’autres chiffres évoquent 2.000 en incluant les binationaux résidant principalement en Europe.
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